Etude de texte argumentatif – Discussion
Dissertation : Etude de texte argumentatif – Discussion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Natacha94 • 1 Mars 2018 • Dissertation • 1 196 Mots (5 Pages) • 1 461 Vues
Sujet n° 2 : Etude de texte argumentatif – Discussion
1. Questions :
a) Dégagez la thèse soutenue par Alexandre Lacroix et reformulez la en une phrase précise :
Alexandre Lacroix soutient la thèse suivante : « la peur contemporaine peut être envisagée positivement, comme un moteur pour la raison ». En effet, la peur d’aujourd’hui nous permet de surmonter les évènements tragiques (guerres, terrorisme, maladies…) car elle nous incite à la réflexion et à l’action.
Voici la thèse reformulée : la peur agit positivement sur la raison qui incite à l’action.
b) De quels dangers, ou prétendus tels, avait-on peur autrefois ? Et de nos jours ? Qu’est-ce qui aurait changé la nature du risque ?
Au temps de la Guerre Froide, les dangers étaient identifiables : pour l’Ouest, l’ennemi était le bloc soviétique et pour l’Est le capitalisme. Dans le deuxième paragraphe, l’auteur l’explique clairement dans la phrase « À l'Ouest, on entretenait la peur du Rouge. À l'Est, on stigmatisait l'impérialisme yankee et on diabolisait le Grand Capital. » [l.19-21].
De nos jours, les dangers sont à la fois partout et nulle part. Ils sont les conséquences du système de la mondialisation et de ses flux d’échanges incontrôlés. « L’ennemi n’a plus de visage » [l.27].
Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, la nature du risque a changé. Cet évènement historique symbolise la fin d’une époque. De ce fait, la mondialisation s’est accélérée et a changé le système de repères, ce qui a engendré la peur et l’angoisse.
c) Identifiez le parcours argumentatif du dernier paragraphe en repérant clairement les connecteurs logiques.
Dans le dernier paragraphe, l’auteur cherche à répondre à la question posée dans le paragraphe précédent sur l’attitude à adopter face à la peur. Par la phrase « précisons ici les enjeux », il veut définir et préciser la nature de la peur. Avec le connecteur logique « mais », il complète la définition de cette émotion en la comparant à l’angoisse des romantiques.
Une conséquence induite par « du coup » nous apprend qu’il est inutile d’opposer la peur à la raison. Avec le connecteur « bien au contraire », l’auteur apporte un renversement logique : la peur peut être positive dans la réflexion et l’action. Un exemple sur l’écologie vient appuyer l’argument : la crainte d’une catastrophe climatique nous incite à apporter des solutions. Le connecteur « en somme » marque la conclusion qui confirme l’opinion contradictoire de l’auteur : la peur peut aider à un meilleur raisonnement.
d) Quelle figure de style l’auteur utilise-t-il dans les quatrième et cinquième paragraphes pour qualifier la peur à partir de ses deux « emblèmes » les plus récents? Quel est l’effet recherché ?
D’après Alexandre Lacroix, les deux « emblèmes » les plus récents de la peur contemporaine sont le terrorisme et la grippe A(H1N1), qui sont deux menaces, partout et nulle part.
Les figures de styles utilisées sont des métaphores par analogie, ressemblance. Tout d’abord, il compare le terrorisme à la maladie, le cancer. Par cette métaphore, il met en avant le risque vital que nous encourons face au terrorisme : « Lui aussi organisé en cellules, invisibles, mobiles, reliées entre elles par des moyens de communications hypersophistiqués, il menace d'attaquer à tout moment n’importe quel organe vital de la puissance.».
Ensuite, il utilise des métaphores issues de la mythologie grec « monstre à trois têtes comme l’hydre » et de la réalité « il est tout à la fois cochon, homme et oiseau » pour comparer le virus H1N1.
Aussi, Alexandre Lacroix prend comme exemple la vitesse de propagation d’un virus sur internet semblable à celle du virus de la grippe H1N1 : « C'est l'avatar
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