Etude de texte: Discours de Capitaine Sankara aux nations unies

Le texte proposé à l'étude est issu d’un blog internet, qui retranscrit un discours d’un dirigeant du Burkina Faso, appelé Thomas Sankara aux Nations unies. Il pointe le doigt vers les chefs d’etats pour les atrocités que les personnes dans le monde souffrent et veut que ses auditeurs aient une prise de conscience de ce qui se passe dans le monde et ce qui pourrait être fait pour aider ces personnes. Pour ce faire, Sankara essaie d’inclure son audience, en répétant les mots “nous,” “notre” et “ensemble,” et emploie un ton persuasif, convaincant et enflammé. De plus, la répétition des mots “Monsieur le President” lui renvoie la responsabilité des problèmes dans le monde a la personne avec le plus de pouvoir dans les nations unies mais aussi aux dirigeants des pays dans le monde.

De plus il inclut différents groupes qui souffrent, qui sont discriminés et veut que sa parole “s’élargisse.” Il cite les “indiens,” “chômeurs”, “femmes,” “mères,” “enfants,” “artistes,” “journalistes” et “sportifs,” tous des groupes différents qui souffrent de racisme, sexisme, injustice, maltraitance, et d’exploitation à cause de la société injuste. Tous étant égaux à la naissance, l’orateur nous fait comprendre indirectement que leurs droits humains ne sont maintenant plus respectés.

L’image d’un homme de couleur avec le poing en l’air montre la puissance et la détermination sans frontière du dirigeant africain ressemblant aux actions des personnes faisant partie du mouvement “black power”. Malgré cette image puissante et déterminée, les couleurs rouges et vertes sont les couleurs représentants les rastafaris, montrant que Thomas Sankara ne veut pas utiliser la violence pour changer le monde.

Malgré son ton passif dans la plupart du texte et l’image représentant les rastafaris, Sankara finit son discours avec la phrase “La Partie ou la mort, nous vaincrons!” Il finit son discours agressivement, montrant sa volonté et qu’il est prêt à utiliser la violence pour se battre pour ses idées.

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