Entrez dans le monde d’OSS 117, l’espion le plus débile qui soit

OSS 117 : Le Caire, nid d’espions est un film français d’une durée de 99 minutes réalisé par Michel Hazanavicius en 2006. Le personnage principal Hubert Bonisseur de la Bath

est interprété par Jean Dujardin, Bérénice Bejo joue Lamina El Akmar Betouche et la princesse Al Tarouk est jouée par Aure Atika.

En 1955, les choses vont mal au Caire après le coup d’État du général Nasser, le roi déchu cherche à reconquérir le trône par le biais de sa nièce et un groupe de fanatiques veulent déclencher une guerre sainte. L’agent Jack Jefferson est mort au Proche-Orient, le gouvernement français décide d’envoyer son meilleur élément en Égypte : OSS 117. Il doit enquêter sur la mort de Jack et « sécuriser le Proche- Orient ».

Ce film appartient à plusieurs genres cinématographiques, mais lesquels et comment s’inscrit-il dans ces genres ? Nous verrons dans un premier temps que c’est un film d’espionnage mais également une comédie, puis nous étudierons en quoi ce film est une parodie.

Tout d’abord, ce film appartient au genre de l’espionnage car OSS 117 est un agent secret envoyé au Caire. Il a une mission qui est d’élucider le mystère de la disparition de son collègue et ami Jack Jefferson ainsi que de « rétablir l’ordre dans le Proche-Orient ». Son costume est facilement assimilable à celui des espions dans les années 50. Le film s’inscrit aussi dans le genre de la comédie car le héros multiplie les gaffes, c’est un espion qui ne connaît absolument rien de la culture dans le pays où il est envoyé. Le comique du film repose sur le fait qu’OSS 117 est un français avec des valeurs des années 50, il enchaîne les stéréotypes colonialistes qu’ont les français de ces années là. Ses propos sont aussi vulgaires, sexistes et homophobes. De plus ce film est une parodie des films d’espionnage des années 50, en effet OSS 117 est un agent secret beau et viril qui se sort de toutes les situations, il peut se battre contre plusieurs personnes en même temps et s’en tirer sans aucune égratignure. Les femmes qui l’entourent sont belles et possèdent un physique avantageux, par exemple lorsqu’il rentre dans un hôtel toutes se retournent vers lui. Son habillement reprend également celui des espions dans ces films, le costume avec un nœud papillon. Les films parodiés sont les films d’espionnage tel la saga des James Bond, sauf que contrairement à ces héros, OSS 117 est un imbécile, il ne possède pas le moindre sens de déduction et ne possède guère les qualités qu’un espion devrait avoir. Il n’est pas discret, des personnages récurent comme l’espion dans l’hôtel donne des informations sur lui et il ne se rend même pas compte qu’on l’espionne, trop concentré sur sa personne.

Pour finir, je trouve que ce film vaut la peine d’être vu car il reprend les éléments d’un film d’espionnage mais d’une manière décontractée. Touts les aspects négatifs du personnage d’OSS 117 cités précédemment sont entièrement voulus et maîtrisés par le réalisateurs qui cherche à dénoncer le colonialisme du français se pensant supérieur aux autres peuples et aux femmes.

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