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En quoi l’économie collaborative est-elle un modèle économique et sociale viable ?

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Par   •  26 Février 2018  •  Cours  •  4 409 Mots (18 Pages)  •  961 Vues

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ECONOMIE COLLABORATIVE

Problématique : En quoi l’économie collaborative est-elle un modèle économique et sociale viable ?

        Intro : 

        Historique : le pays, dévasté par la Seconde Guerre Mondiale  les 30 Glorieuses, Cette période a marqué un énorme changement économique et social nous sommes passés d’une société où l’agriculture et l’artisanat étaient dominants, à une société d’industrie et de commerce

Ces changements s’accompagnent par un changement des comportements des individus face aux biens qu’ils achètent : la société de consommation apparaît.

Société de rareté à une société d’abondance. En 1978, le terme consommation collaborative est utilisé par Felson et Spaeth pour désigner les « évènements dans lesquels une ou plusieurs personnes consomment des biens ou des services économiques dans un processus qui consiste à se livrer à des activités communes ».

Économie collaborative — Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_collaborative

        

                -Différents types d’économies (partage, collaboratif, ubérisation) L’économie collaborative c’est quoi ?

Ce terme regroupe des sujets, des entreprises et des modèles différents mais dont le point commun est la caractéristique P2P (Peer to Peer) des systèmes mis en place : consommation collaborative (prêt, échange de service, troc, co-voiturage, …), financement participatif (crowdfunding), le co-working, la production et la mise en commun de connaissances, la démocratie ouverte, etc.

Économie collaborative

Par "véritable" économie collaborative, toutes les activités dans le cadre desquelles des particuliers mettent leurs biens ou leur travail à disposition d’autres particuliers sans but lucratif, de sorte qu’ils puissent en profiter ensemble.

Réciprocité : Peerby et Couchsurfing

L’absence d’appât du gain au sein de la véritable économie collaborative ne veut toutefois pas dire qu’il n’y a rien en contrepartie. Les activités sont généralement basées sur la réciprocité : en échange d’une participation, les fournisseurs peuvent aussi profiter ultérieurement des services proposés par le réseau. Peerby, un réseau collaboratif pour des affaires, et Couchsurfing, où les membres peuvent séjourner gratuitement chez d’autres membres, en sont de bons exemples.

Frais partagés : Blablacar, Tapazz et Caramigo

Il existe en outre des initiatives collaboratives où les frais du service sont partagés. Ces initiatives se trouvent dans une zone grise : la possibilité de faire payer les consommateurs peut introduire le but lucratif. Chez Blablacar, par exemple, les passagers paient une partie des frais du conducteur. Le site internet impose toutefois que le prix demandé pour un trajet n’excède jamais les frais effectués. Le conducteur peut donc uniquement réduire les frais d’un trajet, mais il ne peut jamais en tirer profit. Faute de quoi Blablacar pourrait se transformer en une sorte d’Uber, et tomber ainsi en dehors de l’économie collaborative dans notre typologie. Blablacar exploite simplement la capacité inutilisée d’un trajet qui serait de toute façon effectué, mais n’attire pas de conducteurs qui sont purement à la recherche d’un bénéfice. Il en va de même pour Tapazz et Caramigo, des plates-formes virtuelles sur lesquelles des personnes peuvent louer leur voiture privée à des intéressés. Le prix de la location n’est jamais si élevé qu’il permettrait de récupérer le prix de revient total du véhicule. Seuls les propriétaires qui utilisent aussi leur voiture de temps en temps, participent.

– L’achat en commun afin de faire baisser le prix du produit ou savoir à qui l’on achète Le financement d’un projet grâce au crowdfunding, ou en bon français le « financement participatif », rentre également dans cette catégorie (l’exemple de Ulule et KissKissBankBank en France).

 Le don, le prêt, le troc, l’échange de bien mais également la location entre particuliers dont les belles réussites françaises que sont bedycasaYescapaSamboat sans oublier JeStocke.com.

Botsman et Rogers sont les premiers à proposer une déclinaison de l’économie collaborative en quatre axes :

production via des réseaux collaboratifs,

consommation avec redistribution et accès partagés,

 financement participatif et décentralisé,

et éducation ouverte.

                -Les domaines (transport, voyage, alimentation)

                -Pour trouver une alternative à la société de surconsommation souvent très critiquée

                

                I-Définition de l’économie collaborative 

                        a-Pourquoi cette économie est née (apparté historique : basé sur une idée ancienne (troc) et renouvelé en période d’austéritécrise économique, guerre)

L’origine de l’économie collaborative se situe au début des années 1990 avec la mise en place des SEL.L’idée  était de revenir à une économie locale.

Basés sur un système collaboratif, les SEL fonctionnent grâce à une plateforme d’échange de service à l’aide d’une monnaie virtuelle. De par ce fait, cette façon de consommer devient une possibilité de sortir l’économie de la seule sphère marchande et remet en cause les schémas traditionnels de l’économie capitaliste.

L’économie collaborative s'appuie sur une organisation horizontale. Facilitée notamment par l'utilisation de plates-formes internet, l’économie collaborative permet un échange de production de biens ou de services en commun, même si ces services ne deviennent pas

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