En quoi la scène d'exposition du Mariage de Figaro annonce-t-elle une pièce comique ?
Commentaire de texte : En quoi la scène d'exposition du Mariage de Figaro annonce-t-elle une pièce comique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chloee66700 • 19 Octobre 2020 • Commentaire de texte • 1 632 Mots (7 Pages) • 680 Vues
[pic 1]
COMMENTAIRE DE TEXTE MARIAGE DE FIGARO
Acte I , Scène I
Problématique: En quoi cette scène d’exposition annonce-t-elle une pièce comique?
I) Un comportement comique [pic 2]
- Un comique verbale
- Un comique de geste
II) La critique sociale[pic 3]
- La chambre du couple
- Le compte Almaviva
III) Le secret de Suzanne[pic 4]
- L’imcompréhension de figaro
- La révélation
Le Mariage de figaro est une comédie en 5 actes écrite par Beaumarchais en 1778 et représentée pour la première fois en 1784, après avoir été censurée. Beaumarchais est un auteur et écrivain français de la période des Lumières au XVIII ÈME siècle. Dans cette œuvre, il reprend un personnage du Barbier de Séville nommé Figaro. Nous allons nous intéresser à l’acte 1 scène 1 de cette pièce. Cette scène raconte les aventures de Suzanne et Figaro qui souhaitent se marier tout en évitant que le Compte Almaviva abuse de ces privilèges de noble en exerçant son droit de cuissage sur la jeune femme. Nous allons nous demander en quoi cette scène d’exposition annone-t-elle un pièce comique? Pour cela, nous mettrons en évidence trois grandes parties. Pour commencer le comportement comique des personnages puis la critique sociale et pour finir le secret de Suzanne.
Tout d’abord, nous allons parler du comportement comique présent chez les personnages lors de l’acte 1 scène 1. Plus précisement, nous allons commencer par le comique verbale. Nous pouvons voir que figaro commence à être énervé avec l’interjonction «oh» ainsi que l’utilisation du pronoms personnel «elles» pour désigner suzanne et l’ensemble des femmes visant à amuser le spectateur. Le comique verbale se poursuit lors du paradoxe présent dans la réplique de Suzanne à la ligne 18 « prouver que j’ai raison serait accorder que je puis avoir tord». L’écrivain joue à proposer une peinture un peu caricaturale du personnage féminin. Suzanne répond à la réplique de figaro « crac, en trois suats me voila rendu» avec énormément d’humour. Celle-ci n’hésite pas à reprendre la réplique de figaro en y apportant une conotation sexuelle à l’aide d’un parallélisme de construction. Les deux personnages parviennent même à utiliser des stichomyties ce qui mets une touche d’humour au dialogue. L’apostrophe «ô mon mignon» présent à la ligne 33 participe au comique de mots puisque le valet exprime sa colère à l’encontre de Bazile ( personnage également présent dans le Barbier de séville). Les mots que reprends Suzanne à figaro «crac , tinté et zest» donne un côte humoristique au dialogue. Plusieurs piques sont lancés entre les deux personnages comme par exemple «que les gens sont bête», Suzanne parle de figaro.
De plus, nous relevons un comique de geste dans cette pièce. Nous voyons que figaro est un personnages très présents physiquement dans la pièce. Au début il mesure la chambre de façon comique car il fait de grands geste dans tout ce qu’il fait. Les deux personnages restent vifs pendant toute la scène même avec les épreuves qu’ils traversent. Figaro est très expresif, par exemple il se gratte la tête quand il est perplexe ce qui donne une touche d’humour. Suzanne, elle, est très coquette. Les deux personnages s’appellent pas leurs prénoms ce qui montre qu’ils sont complices, il se prennent également la main ce qui mets un peu de vivacité dans la scène. Suzane est vue comme une femme capricieuse. Son attitude va faire naître l’exaspération de Figaro à la ligne 17 et celui-ci prends un caractère plus dur. Son désir de la battre «volée de bois vert appliqué sur une échine à dûment redressé la moelle épinière à quelqu’un» à la ligne 33 est un ressort du comique de geste.
Nous avons vu le comportement comique des personnages, maintenant nous allons aborder le secret de Suzanne. Tout d’abord nous allons parler de l’imcompréhension de Figaro. Nous voyons que celui-ci ne commprend pas la réaction de son épouse concernant le lit conjugale. La négation totale présente à la ligne 10 «et moi, je n’en veux point» marque le premier refus de Suzanne. L’échange dynamique entre les deux personnages participe au comique de mots et de caractère de le scène . L’entêtement de la femme parvient à faire rire le spectateur. L’attitude de Suzanne va faire naître l’exaspération chez Figaro. Il pense que la pièce est idéalement situé car elle permet aisément de rejoindre la chambre du Comte et de la future Comtesse, il met ceci en exergue avec deux interjections : «crac en trois sauts me voila rendu» et « zest, en deux pas tu es chez elle» et Suzanne en rit beaucouop. La jeune femme fait références aux intentions du Comte et les expose sans détour. Les aposiopèses indiquent que Suzanne laisse sa phrase en suspense afin d’encourager Figaro à comprendre. Mais celui-ci en demande plus à sa femme car il ne comprends pas les sous-entendu de celle-ci contrairement aux spectateurs. Cette réplique est alors humoristique.
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