Dureté et compétition dans les écoles

Dissertation

Dans notre société actuelle qui a comme but à atteindre, l’obtention d’une bonne carrière, certains adultes trouvent que les taux de réussite dans les écoles ne sont pas assez élevés et qu’il faudrait booster les jeunes dès leur plus jeune âge pour les inciter à participer activement au monde du travail. Suite au manque de rigueur de certains jeunes face au travail, on se demande si notre système d’éducation est correctement adapté à leur vie future afin qu’ils deviennent plus indépendants et aient la volonté de se prendre en main. La société a besoin des jeunes pour avancer, mais si ceux-ci n’y mettent pas du leur, nous n’irons pas loin.

« Aujourd’hui, c’est loisirs, loisirs, loisirs ! Les jeunes ne veulent pas bosser, ce sont des molassons ! […] Il faut davantage de dureté dans les écoles et plus de compétition chez les jeunes. » C’est ce qu’a avancé Bernard Nicod, fondateur en 1977 du Groupe Bernard Nicod, lors d’une interview en 2011 pour le magazin Construire . Mais alors, en quoi les loisirs peuvent-ils être un désavantage pour les jeunes ? Faut-il vraiment fixer la barre plus haute qu’elle ne l’est déjà ? 

Dans le texte qui suit, nous développerons ainsi les avantages que comporte la dureté et la compétition dans les écoles mais aussi les désavantages qui guettent les jeunes face à leur vie future. Nous prendrons également en compte les loisirs.  

De nos temps, les innovations technologiques comme la télévision, le téléphone portable, les réseaux sociaux et bien d’autres ont pris le dessus sur les loisirs d’extérieur et éducatifs. De ce fait, plus beaucoup d’adolescents ne pratiquent des loisirs leur permettant un réel épanouissement intellectuel. Il en advient des jeunes adultes paresseux et peu motivés. Certains ont choisi les études et leur choix est autant important pour la suite de leur carrière qu’en augmentant la dureté de celles-ci, les élèves en tirent des bénéfices. Ils deviennent matures plus rapidement et se responsabilisent. De plus, cela les prépare à la sélectivité et à la compétition dans le monde du travail, qu’ils connaissent déjà dans les études supérieurs. Mais est-ce vraiment une bonne solution que d’augmenter la dureté et la compétition si l’on tient compte des inconvénients que cela implique ? Le stress, l’anxiété, le burnout, se comparer aux autres constamment. La santé morale et parfois physique est détruite pour laisser place à des jeunes fatigués et dégoûtés du travail. En contre partie, nous devrions laisser aux jeunes la liberté d’aller à son rythme et profiter de leur jeunesse pour le bon fonctionnement de la société.

Dans un monde narcissique et égocentrique, et pris dans l’engrenage de la société où l’on garde que les meilleurs et où la valeur humaine est détruite, la compétition reste néanmoins essentielle à la réussite de l’individu. Mais alors, pourrions nous vraiment un jour changer cette façon de voir le monde ?

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