Document de grammaire
Guide pratique : Document de grammaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Simon St-Laurent • 26 Octobre 2022 • Guide pratique • 749 Mots (3 Pages) • 247 Vues
Tout d’abord, il est important de savoir qui est Jean-Jacques Rousseau. Il est né en 1712 à Genève, en Suisse. Donc, il est né pendant le siècle qu’on appellera plus tard le siècle des Lumières. Il est aussi important de savoir que la raison devient une valeur importante pendant le siècle des Lumières. Donc, pendant cette période, il a une grande remise en question des valeurs et des traditions des sociétés par des intellectuels contemporains comme Kant ou bien Rousseau.
Pour ce qui est de sa pensée en éducation, il est important de dire qu’il était un individualiste. En effet, selon lui, l’individu est le socle de l’ordre social établi. De plus, il apporte au débat à l’époque que la liberté soit fondamentale et que tous les humains naissent libres et égaux. Donc, qu’à l’état de nature, nous sommes individuellement libres. Puis il a également énoncé qu’il n’existait aucun lien entre science et éthique contrairement à la philosophie ancienne grecque qui est prédominante en Europe. Un des grands éléments de cette philosophie grecque est que le savoir et la connaissance amélioraient la nature de l’être humain et qu’un homme ayant accumulé beaucoup de savoir et d’information était meilleurs que celui qui n’a pas ce savoir ou cette information. En effet, pour Rousseau, le simple fait d’accumuler des connaissances ne rend pas un être humain meilleur que son prochain. Ce n’est pas parce qu’on est un savant ou un érudit qu’on est une meilleure personne que son boulanger ou son boucher par exemple. Pour lui, il faut donc faire appel à la pureté du cœur et à la pureté des intentions, car la simple connaissance ne rend pas « bon» une personne. Donc, pour Rousseau, il faut faire appel à sa morale et non seulement aux connaissances comme anciennement. Également, il est critique de la science et des éléments enseigné pendant son temps. Il en vient donc à définir l’éducation comme étant un combat entre l’état de nature et l’état de culture (les normes de la société). L’homme libre et naturel se ferait donc corrompre par la société au fil du temps selon Rousseau. Cet «homme libre et naturel» face aux défauts de la société en viendrait à développer des vices et des défauts. Donc, pour Rousseau, un homme qui n’est pas corrompu par la société est un homme bon, car il est au plus près de l’état de nature, que Rousseau considère comme pure et non corrompue. Au final, il veut donc que l’enfant reste le plus naturel possible pour ne pas qu’il soit corrompu comme les adultes. On doit donc ne pas trop nuire à son développement naturel. Cela veut dire qu’il faut aller au rythme de l’enfant. Par exemple, son rythme d’apprentissage, sa dépendance affective, ses capacités intellectuelles, etc. Rousseau en vient donc à la conclusion que nous devons mettre l’enfant au centre de l’éducation. En effet, pour Rousseau, l’enfant n’ayant eu que peu de contact encore avec la société, il n’est pas corrompu par des besoins créer par la société. L’enfant est donc actif et responsable de son éducation, car nous y allons à son rythme et nous le respectons. Toutefois, il considère l’éducation importante, car l’enfant devra vivre en société, mais il, selon lui, l’enfant doit être primordial dans l’éducation. Donc, pour Rousseau et contrairement à la pensée majoritaire de son temps, on doit former un homme « complet » et non un « type » d’homme comme avant. Par exemple, avant on formait des lettrés, des savants, des croyants, des fonctionnaires, etc. Cependant, Rousseau veut que l’on forme des hommes complets donc pas nécessairement orientés vers un but ou une tache. Il veut des hommes et des femmes qui développent eux-mêmes de la meilleure façon possible. L’homme est donc une fin et non plus un moyen.
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