Dissertation éducation
Dissertation : Dissertation éducation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LMMP • 5 Octobre 2016 • Dissertation • 1 174 Mots (5 Pages) • 1 767 Vues
Dans l’éducation d’un enfant, l’autorité est un terme très présent qui évolue au fil des mœurs et des années. Elle implique les notions de légitimité, de pouvoir, de commandement et d'obéissance, et ne doit être confondue avec l'autoritarisme. Nous ne cessons d’en entendre parler. Les parents tout comme les enseignants se retrouvent face à ce grand principe de l’éducation. De ce fait, certains sont accusés de manquer d’autorité ou bien au contraire d’en abuser. Nous nous interrogerons alors sur les fondements d’une autorité juste .Pour cela, nous nous demanderons ce qu’est l’autorité, quelles sont ses limites et comment l’utiliser de manière juste.
Pendant de nombreux siècles, l’autorité paternelle fut la base de toute autorité parentale. Le père possédait tous les droits sur ses enfants dépourvus de droits. Néanmoins en France, cette conception de la famille va évoluer grâce à la loi de 1970 qui limite la puissance paternelle et opte pour une autorité parentale laissant ainsi place à l’égalité des droits et des devoirs de chaque parent à l’égard de l’éducation de leur enfant. L’autorité paternelle n’est plus une domination, désormais, il s’agit d’une fonction faite de droits, de devoirs et de responsabilités destinée plus ou moins à ne plus satisfaire seulement l’intérêt personnel du parent mais aussi de l’enfant. Dans les confessions de Rousseau notamment dans le discours sur l’inégalité parmi les hommes, nous constatons un modèle d’autorité qui se rapproche à l’autorité paternelle actuelle. L’auteur tente ainsi de dissimuler les mentalités de son époque où l’autorité vis-à-vis des enfants est absolue et tyrannique. D’autre part, pour le bonheur de l’enfant, il faut que l’autorité repose sur des fondements judicieux. Ainsi, des règles sont fixées s’appliquant à tous les enfants de la famille de la même façon et menant aux sanctions identiques si elles sont enfreintes. Ces mesures doivent laisser une certaine liberté tout en fixant des limites. Une autorité correctement exercée suppose alors que les parents soit très clair sur les limites qu’ils souhaitent poser à l’attention de l’enfant et les raisons pour lesquelles ils font ce choix. Ils doivent donc suffisamment connaitre les besoins de leur enfant.
Par ailleurs, pour que les limites posées ne soient remises en question face à l’opiniâtreté de l’enfant, l’avis des parents au sujet de l’autorité doit être rationnel. Néanmoins ces limites doivent être adaptées en fonction des besoins et de l’âge de l’enfant, car ce dernier ne possède pas les mêmes nécessités étant bambin qu’adolescent. L’autorité nécessite donc aussi une importante part de souplesse pour l’évolution adapté du bienveillant. Dans l’acte 3, scène 5, de Roméo et
Juliette de Shakespeare, par exemple, nous constatons grâce à cette déclaration : « cher père, je vous supplie à genoux, ayez la patience de m’écouter !rien qu’un mot ! » que Juliette tente d’expliquer à son père les raisons pour lesquelles elle s’oppose à ce mariage. D’autre part, nous remarquons qu’à travers ce même motif du mariage forcé, Molière dans son œuvre intitulée Tartuffe nous transmet les mêmes idées.
Cependant, l’autorité peut être comprise et acceptée que si elle repose sur des sentiments forts. Ainsi, nous pouvons considérer le fait que l’amour peut être le support de l’autorité, car un enfant qui n’est pas aimé verra l’autorité comme une immense contrainte et aboutissant à une profonde tristesse. En effet, dans Poil de Carotte, l’œuvre de Jules Renard, le personnage principal du roman éponyme subit la maltraitance de sa mère qui l’aime d’une manière arrogante, faisant tout pour le peiner. De plus,
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