Dissertation sur la foule

CULTURE GENERALE ET EXPRESSION

Première Partie : SYNTHESE

Le corpus de texte mis à notre disposition est composé de 4 textes et d’une image. Le premier document est un extrait du Spleen de Paris de Charles Baudelaire. Le deuxième document est un extrait d’un article de l’Atlantico publié le 8 Avril 2015. Le troisième document est un extrait du texte L’individu, le corps et la rue global de Guy Di Méo. Le quatrième document du texte Actes Sud de Eric Vuillard. Le dernier document est une image issue du livre Quelques manifestants de Sempé. Tous ces documents traitent d’un seul et même sujet, la foule et l’individu au sein de celle-ci.

Tout d’abord, chacun de ces documents traitent le sujet de la foule comme d’une seule et même entité.

Le document 1 exprime la qualité des hommes à se regrouper par la possession des mêmes valeurs, « goût pour le masque, la haine du domicile et la passion du voyage » qu’ils intègrent dès la naissance. Le document 2 met en avant la capacité du groupe à prendre une décision universelle inconsciemment comme « l’optimisation du passage piéton ». Ces décisions sont régies par les conventions des sociétés. Ces conventions s’amplifient proportionnellement à la taille de la foule. On voit donc un phénomène généralisé. Le document 3 et 4 nous montrent que la foule réunie plusieurs individus aux mêmes « valeurs génériques/ universelles » et la qualifie de « masses aphasique » pour définir un seul ensemble. Finalement le document 5, dans une première image, nous montre bien que la foule véhicule souvent une même idée ou un même raisonnement et qu’il n’y a pas d’idées divergentes, on peut le voir notamment par l’alignement de chacun des manifestants.

Enfin, la foule peut aussi être vue comme un regroupement de disparités et de plusieurs singularités. Dans le document 2, on nous explique que la décision d’une minorité peut influencer sur tout le groupe et « briser toute une organisation ». Dans le document 3, l’auteur nous décrit que dans une foule, il existe bien des différences et des disparités entre « les jeunes », « les personnes âgées », « les styles vestimentaires » parce que chaque individu cherche sa propre identité. De même dans le document 4, l’auteur cite les noms de toutes les personnes présentes dans la masse pour nous expliquer que chaque individu est nécessaire au groupe. « Sans eux, il n’y aurait pas de foule, pas de masse ». Finalement dans la deuxième image du document 5, on se rend compte qu’une foule est bien une masse mais composée de plusieurs disparités qui possèdent des idées différents et qui ne s’intègrent pas entièrement comme nous pouvons le voir avec les personnes non alignés.

Pour conclure, ces documents nous montrent qu’une foule est un ensemble. A l’échelle globale on ne distingue qu’une masse, un groupe sans divergence. A échelle réduite, on se rend compte que des disparités apparaissent et que chacun est différent mais qu’ils sont unis temporairement par une idée, un code ou par une culture.

Deuxième Partie : ECRITURE PERSONNELLE

Quelle place possède l’individu dans la foule ?

Dans le cadre de son activité de travail, l'individu s'insère dans des groupes organisés ou non. Au sein de ces groupes, il est en interaction avec d'autres individus, dans des relations qui produisent des effets mutuels. L'individu

...