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Dissertation sur l'extraordinaire

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Par   •  1 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 552 Mots (7 Pages)  •  857 Vues

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Première partie : Synthèse

Tout d’abord, nous allons définir le terme d’extraordinaire. L’extraordinaire exprime ce qui n’est pas courant, qui sort de la règle.

D’une part, les manifestations de l’extraordinaire sont très souvent présentes dans les 4 documents. Dans le document 17 c’est carrément un immense orchestre qui vient jouer dans le bar, ou encore une « Rolls qui se transformait en autobus » ce qui n’est vraiment pas courant, l’auteur nous plonge dans un monde extraordinaire où il amplifie les faits qu’il rapporte. Sur la une du journal « Libération » on peut voir cette catastrophe naturelle tout à fait extraordinaire avec un séisme accompagné d’un tsunami mais surtout cette phrase qui est relevée : « J’ai cru à la fin du monde » qui montre bien que cela sort de la règle, c’est vraiment spectaculaire et extraordinaire. Ce n’est pas tous les jours qu’une telle catastrophe arrive. Cependant, dans le texte de Yannick Villedieu c’est plus le sensationnalisme qui est mis en avant mais toujours avec une pointe d’extraordinaire, notamment lorsqu’il vante les exploits de la médecine, de l’imagerie, ou même encore de la biotechnologie. Dans celui de Regis Debray il nous parle d’exagérations qui sont toutes issues de l’extraordinaire : « le grand hiver nucléaire, la bombe climatique à retardement ». Cela est du vocabulaire extraordinaire dont tout le monde utilise sans même s’en rendre compte.

D’autre part, Yannick Villedieu nous aide à dégager la part d’extraordinaire qui se trouve dans chaque texte. En effet, il nous explique que l’extraordinaire a un véritable pouvoir de révélation. Il fait surgir des réalités hors du commun aussi bien que des sensations nouvelles. Les personnes utilisent des mots ou expressions qui sont toutes à caractère extraordinaire sans se rendre compte de la manière dont ils les emploient. Le fait d’employer des expressions qui relèvent de l’extraordinaire vont captiver le public ce qui nous montre bien pourquoi les informations sont souvent « gonflées » comme nous pouvons le remarquer avec la une du journal « Libération » et cette phrase qui est attrayante et qui va attirer l’attention du lecteur. Cet effet de spectaculaire est donc voulu par le journaliste qui va être tenté par le sensationnalisme et cette volonté de marquer le lecteur dès la couverture de son journal. Cette phrase qui accompagne l’image va donner plus de poids et plus de portée qu’elle en a réellement comme nous l’explique Yannick Villedieu. Aussi, la révélation de l’extraordinaire continue d’évoluer avec souvent des révélations qui sont faites par un public mal informé qui donne des informations importantes qui vont donc être excessives, et surtout exagérées donc dans le texte de Régis Debray ce pouvoir de révélation montré par Yannick Villedieu nous est encore plus prouvé c’est donc de là que se dégage la part d’extraordinaire. En ce qui concerne le texte de Francis Scott Fitzgerald des réalités hors du commun nous sont encore exposées, des révélations encore plus accentuées avec de nombreux superlatifs employés. L’auteur se permet d’accentuer les faits car il veut encore une fois nous montrer l’effet de spectaculaire mais surtout il accentue les faits évoqués pour que le lecteur se rende bien comptent de ce qu’il raconte et pour qu’il arrive à se mettre à la place du personnage principal afin que son œuvre soit encore plus réaliste. Dans les 4 documents qui sont mis à notre disposition les faits sont à chaque fois accentués et même exagérés afin que le lecteur prenne bien conscience des faits racontés ou des faits qui sont montrés (doc 37), on peut donc parler d’exagération des faits évoqués car de nos jours, notre société se plaît dans la production de l’événement, en fait même une pratique si courante qu’elle frise la banalité. Le lecteur est de manière permanente dans la recherche d’inédit, de sensation. La surenchère organisée dans l’extraordinaire peut, peut-être nous assujettir à une forme de monotonie. L’extraordinaire se traduit actuellement dans son extrême violence comme nous pouvons le voir avec la une de « Libération », il est maintenant utilisé pour anéantir et va créer un traumatisme qui peut apparaître comme nécessaire pour le lecteur. C’est dans l’aventure que se créer l’extraordinaire comme dans le texte Gatsby le magnifique avec des événements fantastiques et surtout de fête. Et c’est dans la critique qu’il se consolide comme nous le montre bien Régis Debray à travers son texte.

Enfin, l’extraordinaire est un acte de fête qui est très bien montré par Francis Scott Fitzgerald notamment quand il parle de cette fameuse « Rolls qui se transformait en autobus » pour bien montrer que c’est un esprit de fête il emploie le terme d’autobus pour la convivialité du lieu. Il va utiliser de nombreux autres moyens qui vont faire que chaque fête sera une fête extraordinaire avec des superlatifs utilisés et même des accentuations notamment quand il nous dit qu’« une fois au moins par quinzaine, un détachement de décorateurs arrivait avec plusieurs centaines de mètres de toile et une quantité de lumières suffisante pour transformer le parc Gatsby en un gigantesque arbre de Noël ». Il accentue les moyens utilisés pour que cela paraisse extraordinaire. Comme nous l’avons expliqué auparavant les faits sont accentués pour que le lecteur soit captivé et pour qu’il ait l’impression de vivre une véritable aventure à travers sa lecture. L’extraordinaire agrandit et amplifie les évènements, il bouleverse les repères habituels pour faire face à un imaginaire original mais surtout puissant.

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