Dissertation générale Kundera
Dissertation : Dissertation générale Kundera. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Joe Brau • 29 Avril 2019 • Dissertation • 781 Mots (4 Pages) • 608 Vues
Dissertation générale Kundera
Depuis la fin de l'année 2018, la France métropolitaine, ou plus précisément Paris, est assujettie à la domination des « gilets jaunes », un mouvement de protestation contre la hausse de la fiscalité ou la vie chère. Malgré la nature pacifique du mouvement, la situation a finalement dégénéré et la police a rapidement dû intervenir sur les lieux de manifestations où des casseurs et brigands, munis du fameux gilet de sécurité routière, semaient le désordre en pleine ville. La police a donc fait régner l'ordre en pleine crise. Mais pourquoi la police a-t-elle donc réagi face aux dérapages de ces manifestants ? Pourquoi l'ordre devait-il être rétabli ?
Selon Milan Kundera, dans La valse aux adieux :
« [...] le désir de l'ordre veut transformer l'univers humain en un règne inorganique où tout marche, où tout fonctionne, où tout est assujetti à une règle supérieure à l'individu. Le désir de l'ordre est en même temps désir de mort parce que la vie est perpétuelle violation de l'ordre. Ou, inversement, on peut dire que le désir de l'ordre est le prétexte vertueux par lequel la haine de l'homme justifie ses forfaits. »
Dès lors, on peut se demander en quoi le désir de l'ordre change la vie de l'être humain en quelque chose d'inerte, de linéaire sans soucis et auquel on est soumis et en quoi, au contraire, le désir de l'homme pourrait l'aider à vivre plus convenablement. La vie n'est pas figée, les gens évoluent constamment et ne peuvent donc pas se faire enfermer dans une cage de répétition monotone. Croire que pouvoir avoir une vie linéaire et ordonnée n'est pas réalisable.
La vie doit être désordonnée, les hommes ressentent des émotions multiples qui leur donnent une humanité. C’est pourquoi le cas des gilets jaunes a tant fait parler de lui car les Français ont ressenti une injustice et se sont donc révoltés. Pour Bakounine, un utopiste anarchiste et révolutionnaire actif, la révolution sociale russe a un caractère inévitablement violent, et dans sa phase initiale, essentiellement destructeur.
Son idée centrale et le bien suprême que le révolutionnaire doit chercher à tout prix : la liberté. Contrairement au communisme de Marx ou de Lénine, il ne croit pas qu'il soit possible de se servir d'un État, ne serait-ce que temporairement, lors de la révolution ouvrière pour abolir les classes sociales. Il refuse donc l'ordre imposé d'un État, afin que chacun ait les mêmes droits et soit l'égal de l'autre. Pour illustrer, une citation d'Otanès, cité par Hérodote, L'enquête :
« Je ne veux ni commander, ni obéir »
Mais l'Anarchie ne fonctionne pas sur le long terme. Une société d'hommes sans foi ni loi n'est pas viable. Les plus faibles se feraient tyranniser mais s'associeraient à d'autres pour combler leurs faiblesses, mais ces anciens faibles, devenus forts, pourraient profiter de cet avantage pour se retourner contre leurs maîtres. La société se retrouve dans un cercle vicieux où la violence et la coopération prôneraient sur toute autre interaction sociale ou économique.
Mais le cas opposé où l'ordre et la discipline est directrice de la société, a déjà été retrouvé dans l'histoire. L'exemple le plus flagrant est celui-ci : A. Hitler, dictateur autoritaire allemand de la Seconde Guerre mondiale, en allait à l'extrême dans sa politique antisémite et idéalisatrice de la « race » aryenne. Alors que le reste de l'Europe était en guerre, les Juifs, ne se conformant pas à l'idéal d'Hitler, se faisaient donc concentrer et tuer dans des camps en secret. La loi a été utilisée à des fins personnels au détriment d’autrui.
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