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Dissertation de -sur les genres- de Jacques Poirier

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Par   •  20 Novembre 2017  •  Dissertation  •  1 204 Mots (5 Pages)  •  712 Vues

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Langevin                                                                                                    1°S5

Jimmy

Rédaction de Français

        Le texte de Jacques Poirier est une œuvre de réflexion sur les genres. Il sépare ses arguments en 7 parties :

Introduction ; Le règne des formes ;Antiquité ; Le romantisme ou »la fin de l'histoire » ; La crise des genres ; Le désir d'abolition et Le maintien pervers.

        Son introduction aborde le sujet d'un débat entre deux conceptions de l'écriture qui amènent au problème des genres. Ces deux conceptions sont basées sur le mot « art », il est définit part la technique de l'auteur, de l'artefact et des « arts du métiers » ans une conception du monde où le mythe de la parole poétique sur l'enthousiasme ou du délire pythique. Ainsi qu'une définition de l'inspiration et de l’esthétique du texte, dans une conception inverse à l'art du métier, où la parole est  mis à l'écart pour les genres. La réflexion porté dans cette écrit est de savoir si le texte peut exister seul, hors de médiation, ou s'il est obligé de bénéficié de l'aide du genre.

        C'est alors qu'une nouvelle interrogation esthétique se révèle et permet d'apporter des questions essentielles sur la nature de la littérature. C'est ainsi que les écrivains dis « moderne » sont pris au piège dans un dilemme : rompre ou ne pas rompre avec le système et concept du genre ainsi que de l'expression de singularité « moi ». De plus, l'éclatement de la forme générale devient une menace, ce pourquoi les écrivains ne se lancent pas dans ce nouveau concept. Si chaque œuvre de chaque artiste devenait u nouveau langage, cela deviendrait illisible, inutile et oublié. Il y a un enjeux philosophique et métaphysique.

        

        Toute écriture est répertorié dans une forme sauf quelques exceptions comme la Bible qui ignore la notion de genre ou de forme puisqu'il est la parole, et un modèle similaire va apparaître dans la modernité lorsque plusieurs auteurs voudront créer le livre absolu.

        Une réflexion systématique sur la littérature (la critique), correspond à la naissance du concept de genre. C'est grâce à la poétique d'Aristote que l'on se rend compte qu'une infinie diversité des œuvres est envisageable.

        Comme Gérard Genette l'a démontré dans Introduction à l'architexte, il ne suffit de définir des genres à partir d'une thématique mais d'identifier une forme à l'aide de critère objectifs. Il y a deux critère retenus, le dramatique ou le tragique, mais il s’agit d'une vision hiérarchique des choses, puisque les œuvres entretiennent des rapports de préséances.

        A la chute de l'Empire Romain, tout ceci s'écroule : la comédie, la tragédie, l'épopée. Tout cela laisse place à la ballade, le mystère et la chanson de geste. Il y a donc une remise en cause du caractère d'universalité des catégories Aristotéliciennes et devient inutilisé jusqu'au seizième siècle.

        Durant la Révolution française, le concept de genre devient entièrement repensé. C'est avec Hegel et Victor Hugo qu'apparaissent les conceptions qui vont dominer la pensée du dix-neuvième siècle. Pour ces auteurs, le genre littéraire est une vision du monde, chez Aristote, un genre se définit par les choix de sa technique d’énonciation et la nature du sujet. Avec Hegel, les trois genres fondamentaux sont la poésie épique, la poésie lyrique et la poésie dramatique. Ils renvoient à trois visions du monde : l'épique, un genre littéraire et un type d'organisation sociale ; le lyrique, il renvoie a un type de texte à la première personne du singulier « je » ; le dramatique, un mode d'écriture où une société est confrontée à des chocs de valeurs. Mais il y a confusion terminologique : si l'épique n'est qu'une forme, la narration, il comprend le roman, le conte, la nouvelle… ; mais s'il est d'abord une vision du monde et donc une forme dotée d'une thématique propre, alors il exclut le roman, l'autobiographie, les formes narratives brèves. Donc la pensé de Hegel connaît les difficultés des théoriciens classiques.

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