Dissertation Iphigénie

Les familles maudites dans les tragédies antiques des sujets récurrents comme le démontrent les pièces d’Euripide, d’Eschyle ou de Sophocle. Les Atrides ont particulièrement marqués ces dramaturges où le couple royal Agamemnon et Clytemnestre et leurs enfants sont soumis à une action dynamisée par des obstacles, des dilemmes et des péripéties et tout cela orchestré par les dieux. C’est ainsi qu’au XVIIe siècle, Racine s’en inspire pour créer Iphigénie, pièce en cinq actes, jouée pour la première fois en 1674 à Versailles. Le dramaturge donne à voir des passions déchaînées où chaque personnage est tour à tour bourreau et victime. Dès lors, dans quelle mesure passions et fureur sont-elles des ingrédients nécessaires à l’expression du tragique dans Iphigénie ? Certes, l’omniprésence de la cruauté tragique semble indispensable mais ce tragique recouvre aussi le domaine de l’amour. Pourtant, ces éléments contribuent à la fonction cathartique de la tragédie.

La cruauté tragique semble être en état de permanence dans Iphigénie avec une première démonstration de la fureur tragique. Il est possible de noter que Racine se plaît à montrer des conflits impitoyables dans sa tragédie avec un père qui est notamment dangereux pour sa fille tel Agamemnon qui doit sacrifier sa propre fille pour obtenir les vents favorables afin de mener la guerre à Troie. Il s’agit de l’orgueil d’un roi de Grèce « la plus riche contrée » comme le précis Arcas dans la scène d’exposition. La fureur se met alors en place et toute l’intrigue se noue autour de la mort annoncée d’Iphigénie. À cela, le « fils du puissant Atrée » est confronté à des conflits impitoyables tant il a promis sa fille en mariage à Achille mais le roi des Grecs doit aussi faire face à l’amour maternel de Clytemnestre. De toute évidence, les personnages raciniens et en particulier ceux d’Iphigénie sont soumis à la fureur tragique scellant leur destin. (Je conclus ma sous-partie par une phrase « conclusive »)

De plus, la même cruauté se retrouve dans la dramaturgie racinienne avec la conception de la machine infernale. (J’annonce ensuite ma deuxième sous-partie sans saut de ligne : juste un retour à la ligne et avec un alinéa)

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La fatalité est un élément indissociable à la tragédie racinienne annonçant d’emblée la chute des personnages.

Iphigénie n’est pas un simple drame mais une authentique tragédie parce que le problème posé est celui de la condition humaine avec ses caractéristiques inhérentes : la mal, le malheur et la mort. (Je fais un bilan sommaire du I et j’annonce le II) Toutefois, Racine déplace le poids de cette fatalité dans le domaine de l’amour. (Transition entre le I et le II).

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Autant d’ingrédients qui sont alors nécessaires pour l’expression du tragique dans Iphigénie. Néanmoins, Racine reprend la notion aristotélicienne de la catharsis.

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Iphigénie est une tragédie qui englobe alors tous les éléments nécessaires provoquant la souffrance des personnages.

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