Didactique de l'évaluation

Résumé des deux documents liés aux modèles de l’évaluation et au passage à la notation.

Fait par Ismail LEGDALI. G1.

• Les modèles de l’évaluation en EPS.

Comme toute autre discipline éducative, l’EPS connait l’évaluation comme étant l’une des activités pédagogiques les plus marquantes depuis bien longtemps. Pourtant, cette pratique pédagogique connait bien plusieurs modèles. Parlons EPS, de quels modèles d’évaluation s’agit-t-il alors ?

L’action d’évaluer tout d’abord ne se limite pas à une note, mais la dépasse vers un jugement de valeur que la subjectivité de l’évaluateur ne quitte que si l’on se focalise sur certains critères de performance chez les enseignés. Certes, dans ce cas, l’appui sur un référent mis à jour est primordial lors de la construction de ce jugement.

Nous comprenons alors que toute évaluation exige l’observation de l’activité de l’apprenant, et que contrairement aux autres disciplines, l’EPS demande la collecte d’informations sur la motricité du sujet, chose que l’évaluateur n’aura pas l’occasion de faire par ailleurs du temps même de la pratique.

L'ÉVALUATION DES APPRENTISSAGES DES ÉLÈVES

Certifier les résultats de l'apprentissage

La pédagogie met en exergue deux types d’évaluations afin de certifier les résultats des élèves tout au long de leur apprentissages. On parle ici, premièrement, de l’évaluation sommative qui a une fonction de contrôle vers la fin de la formation, ce qui permet à l’enseignant ou au maître de savoir si les compétentes visées sont atteintes et acquises ou pas. Deuxièmement se déclare l’évaluation formative située au cœur de l'action au fur et à mesure avec la formation, et dont le but est la régulation des apprentissages des élèves.

Améliorer les conditions de l'apprentissage

Accompagnée de procédures de remédiations qui sont plus d’ordre pédagogique qu’évaluatif, l'évaluation formative favorise l’amélioration des conditions de l’apprentissage, et ceci du fait qu’elle informe plus qu'elle ne sanctionne. Cette dernière se focalise sur le processus d'apprentissage des élèves, et facilite à l'enseignant de mettre à jour son dispositif pédagogique en fonction du progrès de l’apprentissage des élèves. Mais également, l’évaluation formative permet à l’apprenant de réguler sa pratique en prenant conscience des obstacles qu’il rencontre et qu’il pourrait dépasser grâce à ce type d’évaluation. Afin de progresser, l’enseignant devrait tout d’abord collecter des informations à propos du progrès et des problèmes que rencontre l’élève. Puis, il analyse les origines des comportements des élèves pour finalement adapter et mettre à jour son enseignement.

Favoriser l'appropriation des critères d'évaluation

Rejoignant l’approche constructiviste, le sujet étant acteur de son propre savoir, il devrait être capable de réguler ses activités et de construire un reflex de conduite de son apprentissage. Cela lui permettrait de détecter ses échecs comme sa réussite, mais également de repérer les causes qui ont contribué à arriver à ces derniers.

L'ÉVALUATION COMME FAIT DIDACTIQUE

Personne ne pourrait nier la fonction de contrôle des connaissances des élèves dans des moments bien précis, que s’approprie l’évaluation. D’où, la régulation des apprentissages fait lier le fonctionnement des objets d’enseignement à celui de l’élève faisant face à ces derniers.

Nous devons citer que les algorithmes didactiques doivent être rapportées aux contenus, à la situation didactique adéquate et aux caractéristiques du contrat didactique.

LA PSYCHOLOGIE DE L'ÉVALUATEUR

Les représentations de l’évaluateur ont un impact dans son jugement, à côté des influences sociales normatives. De ce fait, la difficulté qui se déclare en essayant de rendre l’évaluation objective est inéluctable. Ce qui rend les enseignants, et précisément les professeurs d’EPS, très sensibles aux valeurs d’équité et de justice. D’où l’obligation de jeter un coup d’œil sur le fonctionnement de son modèle de référence pour pouvoir comprendre ses décisions.

ÉVALUATION ET CURRICULUM SCOLAIRE

Les deux curriculums scolaires sont sujet d’intérêt de la sociologie du curriculum. Le premier qui est prescrit, pour être contenu dans les programmes scolaires, et le deuxième ; réalisé, consacré à ce que les maîtres enseignent réellement dans les classes. Un curriculum caché existe déjà implicitement chez les apprenants à travers des objectifs établis par l’école et dont parfois même le maître ignore l’existence.

Combaz démontre les inégalités de réussite qu’engendre l’évaluation. Quant à Abiven, Cogérino et Raguz, ils disent que la diversité des objets évalués dévoile comment l’enseignant interprète le texte officiel. Reste alors à s’interroger sur le traitement de la mixité en EPS et sur l’inégalité des normes d’excellence.

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