Des douceurs inatendues, Flaubert
Commentaire de texte : Des douceurs inatendues, Flaubert. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Célia Nt • 17 Avril 2018 • Commentaire de texte • 978 Mots (4 Pages) • 737 Vues
NEANT Célia Commentaire n°3 16/04/2018
1erS2
L'extrait intitulé « Des douceur inattendues » est tiré de l’œuvre Madame Bovary de Gustave Flaubert écrit à l'origine pour un journal est paru en 1857 pour la première fois en œuvre intégrale. Ce roman appartient au réalisme, mettant alors en scène une femme (madame Bovary) s’ennuyant dans son couple et recherchant la passion telle qu'elle est décrite dans les nombreux livre qu'elle adore. Nous pouvons alors nous demander de quelle façon cet extrait nous montre une femme inaccomplie. Nous aborderons tout d'abord ses manques puis nous verrons ses sources de rêve.
Tout d'abord son enfance n'est pas directement décrite dans cet extrait mais nous pouvons savoir qu'elle est issue de la campagne grâce à l'énumération « elle savait le bêlement des troupeaux, les laitages, les charrues » (l,20/21) et à « Habituée aux aspects calmes » (l,21/22). Environnement qu'elle n’apprécie guère « elle connaissait trop la campagne » (l,19/20) avec le « trop » qui nous montre bien cette lassitude et qu'elle aurait préféré connaître la ville comme par exemple dans « Si son enfance se fût écoulée dans l'arrière-boutique d'un quartier marchand » (l,15/16) avec le « si » qui marque la condition et donc ses regrets. Ses habitudes d'enfance qu'elle déteste l'ont donc poussé vers des rêves à leur opposé, le calme de la campagne l'a poussé à préférer le bruit « elle se tournait, au contraire, vers les accidentés » (l,22/23). Nous prouvant alors un réel rejet de son enfance.
Et en lisant ce roman nous apprenons que madame Bovary a très jeune perdu sa mère, créant ainsi un vide maternel et la privant d'un modèle féminin. Ce modèle elle le trouvera lors de ce passage du roman. Nous voyons rien que dans sa description que Emma Bovary l’admire avec « appartenant à une ancienne famille de gentilshommes » (l,33/34) représentant la richesse, la bourgeoisie et donc la ville. Elle est privilégié « Protégée par l’archevêché » (l,33) et « mangeait au réfectoire, à la table des bonnes sœurs » (l,35), nous montrant alors qu'elle est appréciée de l’Église mais aussi des jeunes filles « les pensionnaires s'échappaient de l'étude pour l'aller voir » (l,38/39). Elle est aussi doté d'une grande culture et donc d'une bonne éducation « Elle savait par cœur des chansons galantes du siècle passé » (l,39/40) « Elle contait des histoires, vous apprenait des nouvelles » (l,41/42) et lit beaucoup « quelque roman qu'elle avait toujours dans les poches de son tablier » (l,44/45), passion de la lecture qu'elle transmettra à Emma « prêtait aux grandes, en cachette, quelque roman » (l,43/44), faisant alors de cette femme un idéal au yeux de la jeune madame Bovary à l'exception près qu'elle soit seul « une vieille fille » (l,31).
En premier lieu madame Bovary s'évade grâce à la religion « elle inventait de petits pêchés afin de rester là plus longtemps » (l,1/2), elle apprécie l'ambiance de l'église comme dans l’énumération « à genoux dans l'ombre, les mains jointes, le visage à la grille sous le chuchotement du prêtre » (l,2/3/4), l'obscurité ainsi que le silence de ce lieu lui permet de rêver les personnes dans les sermons « de fiancé, d'époux, d'amant céleste et de mariage éternel » (l,5/6) qui est lui provoque de fortes émotions comme par exemple « des douceurs inattendues » (l,7), titre de cet extrait. Elle utilise aussi les lectures du soir afin de s'évader « Le soir, avant la prière, on faisait dans l'étude une lecture religieuse. » (l,8/9) « des mélancolies romantiques » (l,13/14).
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