Dames aux camélias

Le héros romantique a le « mal du siècle », tout d’abord il se caractérise par la solitude puis par sa soif de liberté, par son envie de n’être dicté que par lui-même et sa quête de l’amour est seule capable d’apaiser sa souffrance

Armand ne semble pas juger les courtisanes de la même façon que ses contemporains, contrairement à ses semblables, il ne veut pas les « condamner » => p.20

Il montre sa compréhension et sa compassion envers elles par une hyperbole => p.21 car il est convaincu qu’on ne choisit pas notre destin

Aussi, il explique qu’elles ne sont plus considérées comme des êtres humains et il l’illustre en les déshumanisant et les désignant par la périphrase de « malheureuses créatures » pour montrer leur vie difficile.

Armand tombe sous les charme de Marguerite, une courtisane qui trouve très différentes des autres

 « vêtue de blanc », symbole de la pureté et la décrit par une « femme blanche si royalement belle » (p.76), métaphore qui élève Marguerite au rang de noble.

Une courtisane peut rencontrer un homme qui la sortira de son mode de vie et sauvera sa réputation => Métaphore p.37. Mais il oublie que les courtisanes sont considérées comme vénale par la société du XIXe siècle.

D’ailleurs Marguerite elle-même avait honte de son métier => une métaphore (p.21)

M. Duval père ne tolère pas que son fils salisse son nom et déshonore sa famille => Métaphore (p. 223-232). La métaphore « mauvaise voie » est répété plusieurs fois car il pense que son fils a fait le mauvais choix.

Il pense que ce n’est pas sérieux, que ce n’est qu’une passade => métaphore p.229

Malgré que Armand perçoit Marguerite comme une jeune femme sage, « pure, innocente » et « candide » => antithèse (p.102) il continue à voir en elle cette « femme entretenue » à qui le luxe est indispensable.

C’est pour cette raison qu’elle se sent obligé de faire des sacrifices pour l’amour d’Armand car malgré qu’elle est sûr de son amour pour elle, elle affirme et lui dit « Tu ne sais pas combien […] comme moi » (p.218)

Elle souhaite lui faire des « preuves d’amour » et l’aimer à sa façon, et abandonner son train de vie afin de se consacrer entièrement à l’amour.

Les sacrifices de Marguerite vont jusqu’au point de quitter Armand suite au « prière » de son père qui semble changer de stratégie et qui devient affectueux pour l’amadouer.

Marguerite meurt comme une sainte, elle a racheté ses fautes avant de mourir et le narrateur l’illustre par une double comparaison (p.304)

On remarque que même M. Duval père a montré son indulgence envers elle quand il a appris qu’elle est malade et lui a envoyé mille écus pour se faire pardonner, car cette compassion est sans doute motivée par la culpabilité.

Dumas est à l’origine du cliché de la courtisane au grand cœur ce qui inspirera par la suite plusieurs auteurs tels le roman de Victor Hugo : Les misérables qui lui a laissé le bon rôle à ce personnage de courtisane normalement dénigré par la société de leur époque.

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