DM de Français
Commentaire de texte : DM de Français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar poseidonzeus • 29 Décembre 2018 • Commentaire de texte • 1 410 Mots (6 Pages) • 494 Vues
Nom : BAUCHET Julien | 1ère ES 2 | DM de Français | Date : 24/12/2018 |
Observations : | Note : |
Question :
Le costume dans le théâtre a plusieurs fonctions qui permettent de déterminer une époque, d'indiquer le temps de l'intrigue. Effectivement avec la manière dont sont accoutrés les personnages, on peut deviner à quel siècle se déroule la trame. On s'imagine donc dans le premier texte qu’avec les « hauts de chausse » et les « perruques » que l'on se situe au 17ème, ou il était normal de porter des perruques. Dans le troisième texte, avec les « cravates », on sait que l'on est dans un monde contemporain. Le costume est en quelque sorte un repère pour le spectateur, car sans costumes, il ne pourrait pas se faire une idée du siècle auquel l'action se situe ou il pourrait mas avec d’autres moyens comme le langage. Le costume permet de situer les personnages socialement car dans le premier texte, le costume établit une barrière entre les jeunes et les anciens, qui ont les même vêtements, mais portés différemment. «Les hauts de chausse, attaché au pourpoint avec des aiguillettes « sont la façon dont Harpagon, et donc tous les anciens le portent, alors que les jeunes quant à eux portent des « hauts de chausse tout tombants ». Dans le second texte avec l'accoutrement des personnages, il nous est tout à fait visible de constater qu’ils sont en marge par rapport à la société car Estragon ne se déchausse pas tous les jours. Dans le troisième texte, Bérenger porte l'uniforme d'un employé de bureau « cravate », « chemise », on peut alors déduire qu'il fait partie des classes moyennes.
Le costume détermine le tempérament des personnages. L'habit permet de se faire une idée sur le type de personnes auquel on a affaire. Dans le premier texte, « la fraise antique » peut indiquer l'avarice d'Harpagon qui use jusqu'au bout du vêtement, il ne le jette pas puisqu'il n'est pas abimé car pour lui cela couterait trop cher d’en racheter un. On voit aussi qu'il se fait beau pour Marianne et prend plaisir aux flatteries de Frosine. Il est aussi très jaloux, envieux de la jeunesse dont il dénigre les vêtements « leurs perruques d'étoupe, leur haut de chausse tout tombants, et leur estomac débraillée ». On constate qu'il est aussi quelque peu crédule car il croit aux flatteries de Frosine à propos de sa mise « Certes, tu me ravis de me dire cela ». Dans le second texte, par leur habits, on voit que ce sont des personnages, qui malgré leur vie peu commode et difficile, ils tentent tout de même de garder un peu de dignité « pas de laisser aller dans les petites choses ». Cette attitude en dit beaucoup sur leur caractère car elle prouve qu'ils ont un bon mental, et qu'ils restent fort malgré les malheureux aléas de la vie. Dans le troisième texte, à travers tous les ustensiles « cravate », « peigne » ; « glace » que Jean sort de sa poche, cela révèle que c'est une personne très soigneuse, très méticuleuse. A l'opposé, Bérenger est plein de poussière « en faire sortir la poussière blanche », il se néglige « Vous ne vous êtes pas rasé », « votre chemise est d'une saleté repoussante » et qu'il a fait la fête « vous êtes dans un triste état », cela prouve que c'est quelqu'un qui ne se préoccupe pas de l’image qu’il renvoie, et qu'il vit au jour le jour.
Le costume est un facteur du comique. Il grossit certains traits de caractère, comme dans le premier texte, ou Harpagon est ridiculisé d'une part par sa "fraise antique" très démodé. Dans le second texte, le comique se situe au moment où Estragon se bats avec sa chaussure pour la retirer, alors que dans le troisième texte, le comique se situe au moment où Jean apparait en quelques sortes comme un magicien, car il se met à sortir divers objets de sa poche.
Ces différentes situations qui prête au rire dans les pièces ont une fonction symboliques puisqu'elle dénonce certains traits, tels que la jalousie des anciens envers les jeunes, elle fait ainsi un plaidoyer pour la jeunesse contre l'abus de pouvoir , ou encore dans le second texte, avec les personnages d'Estragon et Vladimir, qui sont des symboles de la vie humaine, car par leur gestuelle, ils symbolisent l'ennui et l'absurdité de l'existence, et dans le troisième texte, le fait de se soumettre aux règles de la société, parce qu'il en ait ainsi, par le costume de Jean qui se veut très soigné et qui symbolise la volonté de s'adapter, la conformité, tandis que au contraire Bérenger, par son costume pas soigné symbolise l'anticonformiste et la capacité de résister.
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