DISSERTATION OLYMPES DE GOUGES

1ere1

FRANÇAIS

Devoirs maison : dissertation

 Sujet : Rousseau écrit dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, en 1755 : « Je conçois dans l'espèce humaine deux sortes d'inégalités : l'une, que j'appelle naturelle ou physique, parce qu'elle est établie par la nature, et qui consiste dans la différence des âges, de la santé, des forces du corps et des qualités de l'esprit ou de l'âme ; l'autre qu'on peut appeler inégalité morale ou politique parce qu'elle dépend d'une sorte de convention, et qu'elle est établie ou du moins autorisée par le consentement des hommes. ».

Peut-on appliquer ce constat à celui fait par Olympe de Gouges dans la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ?

« La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits…» article premier de la « déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » de l’autrice Olympe de Gouges. La constitution est le texte juridique de référence le plus important en France. Elle regroupe les principes fondamentaux que les lois devront respecter. Olympe de Gouges (1748-1793), dramaturge et pamphlétaire écrit en 1791 pendant la révolution La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. C’est un pastiche de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Imitant sa structure en de nombreux points, un préambule, 17 articles sauf le postambule qui a été rajouté. Ce texte ayant pour sujet principal de dénoncer l’inégalité de droit entre les femmes et les hommes.  L’autrice Olympe de Gouge partage les idéaux  du siècle des lumières. Cependant, elle critique ouvertement le pouvoir révolutionnaire en place vis-à-vis des droits des femmes.

L’autrice Olympe de Gouges, dans « les déclarations des droits de la femme et de la citoyenne » décrit t’elle, les inégalités humaine, de la même manière que le philosophe  Jean Jacques Rousseau, dans son Discours sur « l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes » ?

Olympe de Gouges d’une part fait référence au concept philosophique de rousseau pour lutter contre les inégalités fait aux femmes, mais de plus elle fait une critique sévère des mœurs de son époque et enfin elle apporte des solutions pour résoudre les inégalités que les femmes subissent.  

Olympe de Gouges, utilise comme armes pour lutter contre les inégalités, les concepts des philosophes comme Rousseau, basés sur la raison, mais aussi la séparation des pouvoirs et  enfin l’utilisation de termes issus des philosophes.

Nous pouvons affirmer que la raison est une notion fondamentale lors du siècle des lumières. Débattre, démontrer et remettre en cause  la superstition et l’ordre de l’ancien régime sont les fondements des philosophes. Lors du 18 siècle, la diffusion de l’encyclopédie a permis de diffuser ces idées, dans des clubs, dans des salons puis dans l’ensemble de l’Europe. Ainsi Olympe de Gouges souhaite utiliser ces mêmes armes qui sont la rhétorique et la raison, afin de remettre en cause les inégalités faites aux femmes part les révolutionnaires. Olympe de gouges défend cette idée dans son postambule « Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l’usurpations ». En faisant directement référence aux idées nouvelles, elles montrent son attachement direct à ces idéaux.        

La séparation des pouvoirs est un thème majeur des idées des lumières et de l’autrice Olympe de Gouge. En effet, cette notion permet d’établir un équilibre des pouvoirs.  En évitant que tous les pouvoirs ne soient concentrés entre les mains d’une seule personne, pour éviter le despotisme et la tyrannie. Ainsi nous pouvons constater qu’Olympe de Gouges défend  la séparation des pouvoirs dans l’article 16 « Toute société dans laquelle la garantie dans les droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’à point de Constitution. » Avec ce lien elle fait directement référence au contrat social de Rousseau qui établi se concept.

Olympe de Gouge emploi le même vocabulaire révolutionnaire issu du siècle des Lumières. En effet, les termes « l’être suprême » ou « le grand horloger » repris pas les Cabales Voltaire, désigne une entité qui serait à l’origine de tout, dissocié des structures des religions monothéistes et qui représenterais la nature juste et parfaite sans inégalités. Olympe de Gouges, utilise le terme « d’être suprême ». Ce qui montre son attachement aux idées révolutionnaire.  

Olympe de Gouge partage les idées des lumières basés sur la tolérance, la liberté et l'égalité. Mais elle essaye en plus, d’expliquer les raisons, qui ont fait que la société de l’ancien régime est une société  inégalitaire entre les hommes et les femmes.

Olympe de Gouges fait une description des mœurs de la société d’ancien régime, une société ou les hommes et les femmes sont pour elle corrompus et sans scrupule  et ou le mariage n’est que supercherie.

Elle considère que les hommes sont injustes avec les femmes et qu’ils se comportent mal envers elles.  Pour elle, les inégalités que subissent les femmes vis à vis des hommes, sont contre nature. En effet, elle considère qu'il n'existe pas d'inégalité naturelle. La nature est pure et juste. Cette dernière est sous la volonté d'un "être suprême". Qui ne tolère pas l'injustice et les inégalités. Pourtant, de fait, ces hommes produisent ces inégalités. Les femmes sont des êtres méprisés. Toutes leurs vies elles dépendent  d'un homme, de leur père puis de leurs maris. Olympe de Gouges décrit la sournoiserie de l’homme dans le postambule « une jeune personne sans expérience, séduite par un homme qu’elle aime, abandonnera ses parents pour le suivre ; l’ingrat la laissera après quelques années, et plus elle aura vieilli avec lui, plus son inconstance sera inhumaine » 

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