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Corpus sur le théâtre

Commentaire de texte : Corpus sur le théâtre. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Mars 2019  •  Commentaire de texte  •  760 Mots (4 Pages)  •  552 Vues

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Le corpus soumis à l’étude est composé de trois extraits de pièce de théâtre : l’acte V issu de la scène 3 de Cinna écrite en 1640 par Pierre Corneille et l’acte I de la scène 3 de la pièce de Jean Racine intitulé Phèdre datant de 1677. Ainsi que «  La voix des siècles anciens » écrit par Wajdi Mouawad en 2003 dans son œuvre Incendies. Il s’agira de montrer en quoi Auguste, Phèdre et Nihad prouve que le héros tragique est un personnage hors du commun.

Tout d’abord, les trois personnages font preuve d’une grande cruauté et d’une violence sans faille. Effectivement, Auguste est un homme tout puissant qui défie aussi bien les hommes que les dieux. L’emploi répété de verbes à l’impératif : « Reçois », « Soyons », « Aime » montre qu’il est « maître » de son destin mais aussi de celui des autres, en effet celui-ci a tuer le père d’Emilie.

De son côté, Phèdre est cruelle et surtout égoïste, ainsi elle a fait exilé Hippolyte sans penser au fait qu’elle éloignait le fils de son père. Cette cruauté lui vient de sa passion en vers sont beau-fils comme on le comprend grâce à l’oxymore « mon superbe ennemi » ainsi que l’énumération « Je vis, je rougis, je pâlis à sa vue ; ». Enfin Nihad, est un personnage horrible, qui torture et tue des personnes sans état d’âme comme le montre les énumérations suivantes « je les ai torturés, je les ai torturés » et « d’avoir tués, je les ai tués ». Cela met, indéniablement, en avant sa monstruosité.

D’autre part, dans ces trois extraits, le héros tragique est un personnage hors du commun par son son côté excessif. Effectivement, dans un premier temps, Auguste est un homme d’excès qui est emporté par ses passions ainsi il hésite même à se tuer comme nous expliquent les didascalies. L’utilisation de phrases exclamatives « En est-ce assez, ô Ciel ! » montre bien la virulence de son discours et donc sa démesure. C’est l’amour de Phèdre qui, est pour elle, hors du commun, en effet sa passion envers Hippolyte, qu’elle décrit elle même comme « l’ennemi dont j’étais idolâtre », est inégalable. Ainsi l’auteur utilise, par ailleurs, l’antithèse « je sentis tout mon corps et transir et brûler » afin de montrer que son amour est illogique et inexplicable. Wajdi Mouawad met, de son côté, en avant que Nihad est un personnage démesuré par le fait qu’il revendique sans interruption sa violence, sa cruauté : « Je ne conteste rien de tout ce qui a été dit [...] les gens qui ont dit que je les ai torturés, je les ai torturé ». Il est même fier de ce qu’il est et de ses actions aussi horribles soient-elles comme s’exprime-t-il lors son procès « Je veux d’ailleurs les remercier car ils m’ont permis de réaliser des photos d’une très grande beauté ». L’hyperbole présente dans cette phrase montre bien que ce personnage est totalement paradoxal et exagéré.

De plus, ces trois héros font face à la notion de fatalité. En effet, Auguste et Phèdre sont complètement accablés par leurs sentiments. En effet, Corneille utilise le champ lexical des sentiments tels que « accabler », « colère » et « fureur » afin de montrer les ressentis de son personnage qui est dans l’incapacité de les gérer. Racine, lui, a recourt à une métaphore de la maladie qui hante

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