Corpus sur le corps

                                         FRANÇAIS

SYNTHÈSE DES DOCUMENTS

        Depuis, de nombreux siècles diverses progrès scientifiques ont vus le jour, notamment en ce qui concerne le corps. Aujourd’hui, ils sont devenus presque quotidiens et vont de plus en plus loins. Mais ils sont, également, au centre de différents débats importants de notre société, et dans lesquels les avis sont très opposés. Le corpus, soumis à notre analyse, nous présente quatre documents contemporains qui examinent tous la notion des progrès scientifiques. Les entretiens de deux scientifiques (Axel Kahn et Bernard Debré), tous les deux réalisés par Alix Leduc, sont associés à un article de revue hebdomadaire écrit par Gilbert Charles, et à un extrait d’un ouvrage d’Etienne Klein. Ce dossier nous invite donc à nous demander : la possibilité de modifier le corps est-elle dangereuse ? Dans la première partie nous examinerons l’utilisation principale des progrès, puis nous nous pencherons dans une deuxième partie sur les controverses que peuvent suscitées leurs utilisations.

        Ce dossier nous permet de réfléchir sur les aspects des progrès concernant les modifications génétiques. En effet, tous les documents nous présentent les diverses techniques et leur utilisation primaire. Tout d’abord elles sont utilisées à des fins médicales. Ainsi, dans l’entretient d’Axel Kahn, comme dans celui de Bernard Debré le clonage thérapeutique est évoqué. Il est étudié pour soigner des personnes atteintes de maladies incurables, telles que le diabète ou Alzheimer. Le DPI ou diagnostic préimplantatoire, abordé dans l’article de l’Express, est utilisé pour analyser l’ADN des embryons qui sont issus de fécondation in vitro, et ainsi choisir celui qui ne présente pas de maladie ou le moins de risque. Son utilisation intervient en majorité pour des maladies grave. Contrairement à ces documents, Etienne Klein, qui nous parle des progrès en général. Selon lui, ils permettent à l’homme d’avoir une meilleure condition et moins de risque de problème.

        De plus, ces documents nous informent des réglementations auxquelles sont soumis ces progrès. L’article de Gilbert Charles nous apprend qu’en France et au Royaume-Uni le recours au DPI se fait uniquement pour des maladies graves, ainsi que pour des gènes de prédisposition aux cancers. Pour le clonage thérapeutique, évoqué dans les entretiens pour Valeurs Actuelles, les 2 scientifiques nous disent que son utilisation n’est pas développé et doit être très encadré car il peut se transformer en clonage reproductif.

        Ce dossier permet de souligner les controverses de l’utilisation de ces techniques médicale. D’abord, elles pourraient aboutir en une industrialisation du vivant, qui est qualifiée « d’injure faite à l’homme » par Bernard Debré. C’est quartes documents dénoncent cela, comme par exemple Axel Kahn qui utilise le cas d’un chercheur coréen qui utilisait les embryons de ses employées. Cela illustre l’instrumentalisation des femmes. Dans la tentation de l’eugénisme, la limite de ces progrès est évoqué. On se demande jusqu’à quels tests pouvons nous aller. Le mythe de l’enfant parfait évoqué. Il s’agit du fait que les parents ne voudront que des enfants « parfait » physiquement et mentalement. Les enfants deviendraient alors que des « produits » qui sont au goût de leur parents.

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