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Corpus sur la société de consommation

Commentaire de texte : Corpus sur la société de consommation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  660 Mots (3 Pages)  •  5 098 Vues

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QUESTION DE CORPUS

Nous vivons dans une société dite de « consommation » dans le fait qu’elle nous amène à toujours plus acheter et consommer dans l’optique de toujours faire plus de profit au détriment d’autres valeurs fondamentales telles que l’écologie, les relations humaines. Réfléchir sur cette société pourrait nous permettre de nous rendre compte des malheurs qu’elle engendre. Ainsi, ces trois chansons, La Complainte du progrès, Foule sentimentale et Carmen nous amènent une façon critique de penser à cette société de consommation. On peut donc se demander sur quelle facette de la société de consommation ces chansons font réfléchir.

        

        La première image de cette société de consommation qui est donnée à travers ces chansons est celle d’une société qui nous pousse à acheter tout et n’importe quoi. Dans La complainte du progrès cela se traduit par une énumération d’ustensiles existants ou inventés : « un frigidaire, un joli scooter, un atomixer », ainsi que par l’invention de nouveaux mots qui sont en fait des « mots valises », ce qui donne l’impression qu’il y en a trop. L’utilisation de ces mots inventés et de ces « mots valises » comme : « atomixer » ou « repasse- limaces » donne l’impression qu’il y en a tellement qu’on ne sait plus lesquels sont existants et utiles et lesquels sont inventés. Cela montre donc que la société invente tout et nous fait acheter n’importe quoi et ne cherche qu’à se faire de l’argent. Dans Foule sentimentale, la phrase : « D’avoir les quantités de choses Qui donnent envie d’autres choses » montre que la société nous pousse à acheter toujours plus et que c’est un cercle vicieux : plus on achète, plus on en veut. Dans Carmen, cette image de la société de consommation se traduit dans le refrain par la répétition : « Comme ça consomme, somme, somme, somme, somme » qui montre que cette société pousse toujours à acheter plus.

        La deuxième image de cette société est celle d’une société qui fait passer les biens matériels avant les relations humaines, et relègue les Hommes au rang d’objet. Ainsi dans La Complainte du progrès, Boris Vian met en parallèle la façon qu’on avait de se quereller en couple Autrefois et Maintenant : « Autrefois s’il arrivait Que l’on se querelle L’air lugubre on s’en allait En laissant la vaisselle Maintenant que voulez-vous La vie est si chère On dit « rentre chez ta mère » Et on se garde tout », ce qui montre que les objets ont pris le pas sur la relation entre deux personnes, ici en couple, et que l’Homme est relégué au rang d’objet qu’on pourrait abandonner comme si de rien était. Dans Foule sentimentale, La phrase : « Il se dégage De ces cartons d’emballages Des gens lavés, hors d’usage Et tristes et sans aucun avantage » montre, comme dans La complainte du progrès que cette société fait passer les objets avant les relations humaines, et rabaisse les humains également au rang d’objet. Dans Carmen, les deux vers « L’amour est enfant de la consommation Il voudra toujours toujours toujours plus de choix » montrent que l’Homme ne s’attache plus à une seule personne comme avant mais que la société de consommation a déteint sur la vision même de l’amour.

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