Corpus sur la résistance
Commentaire de texte : Corpus sur la résistance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Apolline01 • 26 Septembre 2018 • Commentaire de texte • 717 Mots (3 Pages) • 836 Vues
CHALANSONNET
APOLLINE PES2
Plan corpus Français :
Intro : Ce corpus présente 3 textes, tous sous le thème de la résistance « Ce que dit Elsa » de Louis Aragon, « Gabriel Péri » de Paul Eluard, « Demain » de Robert Desnos, ces trois poètes sont surréalistes. Les auteurs évoquent le combat et les horreurs de la guerre mais aussi les messages de soutiens et d'espoirs auxquels les résistants se rattachaient durant la guerre. Nous allons nous poser la question : dans quelle mesure ces textes rendent-ils compte d'une poésie de la Résistance ? Tout d'abord nous verrons le complexe d'oppression, puis pour finir les fonctions de la poésie.
La guerre est décrit comme un complexe d'oppression c'est à dire tout ce qui renvoie à la guerre et à la résistance. Aragon fait référence au combat « Honte à ceux qu'un enfant tout à coup ne désarme » (v.18), cela représente la guerre cruelle qui tue des enfants. Nous pouvons supposer que l'auteur fait un appel à la résistance « Que triomphe la voix humaine sur les cuivres » (v.33), ici une référence à la musique : les instruments à cuivres ce qui créer un combat entre les voix humaines et la musique. La musique ici est représenté comme un symbole d'espoir, de venir en aide aux résistants alors que Paul Eluard utilise le champ lexical du combat « fusil »(v.4), « défense »(v.1), « mort »(v.1) et « lutte »(v.5), ce qui appui sur le fait que la guerre soit vécu de façon atroce. Le combat est décrit de façon violente.
Les poètes décrivent beaucoup la dureté des conditions de vies des résistants comme Louis Aragon « Les ruines à midi ne sont que des décombres » (v.13), cela signifie que tout à été détruit et qu'il ne reste plus rien. Nous pouvons supposer que Louis Aragon a voulu créer une allusion à la situation des résistants : « Chante pour les oiseux qui n'ont où se nicher » (v.30). Paul Eluard créée une opposition entre la vie et la mort avec l'anaphore suivante : « un homme est mort » (v.1-3-5), la répétition de la phrase appuie sur les conditions de vies des résistants et de l'atmosphère présente « qui continue la lutte » (v.5). Robert Desnos décrit la situation physique des résistant en prenant l'exemple du « vieillard souffrant de multiples entorses. » (v.3).
Dans les trois poèmes de ces surréalistes nous pouvons retrouver une métaphore commune qui est celle de la nuit et de l'aurore c'est à dire du jour nouveau ce qui signifie la clandestinité. Louis Aragon évoque la « Honte à ceux qu'un ciel pur ne fait pas soupirer » (v.17), et « La nuit plus que le jour aurait-elle des charmes »(v.16). Roberts Desnos rappelle aussi la métaphore de la nuit avec le vers suivant : « Mais depuis trop de mois nous vivons la veille » (v.5). Puis Paul Eluard suscite la métaphore de l'aurore avec « Que le bonheur soit la lumière » (v.10), ici une référence en vers l'espoir. Pour tous les poèmes la nuit représente la mort.
Conclusion : Ces 3 textes délivrent un message d'espoir, d'amour, de soutien, dénonce les conditions du combat durant la guerre. Les poètes jouent avec les métaphores que ce soit sur la nuit ou sur l'aurore pour transmettre des messages, des sentiments et de la compassion aux lecteurs. Tous les champs lexicaux employés et les vers qui montrent l'atrocité de la guerre prouvent que les poésies sont sur les résistants.
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