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Corpus sur la réflexion de la mort

Guide pratique : Corpus sur la réflexion de la mort. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Juin 2017  •  Guide pratique  •  581 Mots (3 Pages)  •  1 618 Vues

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Le corpus présenté est composé de quatre extraits de textes. Le premier, écrit par Michel de Montaigne, et intitulé Que philosopher c'est apprendre à mourir, exprime la pensée de l'auteur sur la mort. Le second extrait est La Mort et Le Bûcheron, écrit par Jean de La Fontaine, et il raconte l'histoire d'un bûcheron appelant la mort pour l'aider. Le troisième extrait, titré De l'homme, est un regard de l'auteur, Jean de La Bruyère, sur les comportements d'autrui. Enfin le dernier texte, Le Mythe de Sisyphe, d'Albert Camus, explique le mythe de Sisyphe par rapport à l'Homme. Tous ces textes cherchent à viser l'Homme sur la mort, mais ils ont tous des visions et des réactions différentes. Nous allons donc nous concentrer sur la réaction de l'homme au savoir de sa mort inéluctable.

Tout d'abord, Montaigne désigne la mort comme un objectif de la vie, il la définit comme un problème de la vie courante, avec le rapprochement de la fièvre, et du remède. Et de plus, Montaigne critique d'une certaine manière les Hommes vivant à l'époque d'aujourd'hui, en comparaison aux Romains, qui eux ne voyaient pas la mort comme quelque chose de grave : « ils emploient vie, même passée, ils se consolent. » Montaigne définit donc la mort comme quelque chose qui facilite et qui n'est pas un mal. Tandis que La Fontaine préfère exprimer son intérêt de la question par une histoire, où le personnage va demander la mort. C'est une sorte de métaphore de l'Homme qui est à l'agonie : « Il appelle la Mort. Elle vient sans tarder, / Lui demande ce qu'il faut faire ». Dans ce texte la mort a donc pour mission d'achever les malheureux. Également dans le texte de Jean de La Bruyère, l'idée de la mort donnant de l'aide est développée. En effet l'oracle donne comme conseil : « le plus court, Irène, c'est de mourir », et les termes « le plus court » nous font penser à un chemin rapide et efficace, et la mort le représente. Mais elle a aussi un second but ici, c'est d'empêcher le mal être, et ici d'Irène, et donc d'abréger les souffrances. En effet, Irène se sens vielle, fatiguée, elle voit mal, et elle n'en peut plus, on retrouve l'idée du remède. Enfin dans le Mythe de Sisyphe, Camus identifie les Hommes à Sisyphe, en interprétant la descente et la remontée comme le fardeaux continuel de la vie. Il rappelle donc la difficulté de la vie. Dans un certains sens, il dénonce l'habitude de la même action, et de plus le fait de ne pas reconnaître son erreur : « Sisyphe prolétaire des dieux, impuissant et révolté, connaît toute l'étendue de sa misérable condition : c'est à elle qu'il pense pendant sa descente. » Camus désigne alors une réaction de culpabilité envers toutes les erreurs que l'Homme a commis, et qu'il va regretter d'une manière ou d'une autre.

Ainsi, à partir de ces quatre textes variés au niveau de l'écriture, des idées, et de la philosophie, une réaction propre à chacun. D'une part nous avons des réactions plus philosophiques telle que celle de Montaigne mais qui voit la mort comme un remède, ou comme La Bruyère qui observe la réaction des oracles. D'autre part il y a la vision de La Fontaine qui considère

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