Corpus sur l'oeuvre Hippolyte

Corpus Hippolyte

L’œuvre que j'ai choisi sur l'outil « internet » s'intitule

« La mort d’Hippolyte »  qui est une peinture sur cuivre, j'ai choisi cette œuvre parmi tant d'autre car elle à tout de suite attiré mon attention, elle est majestueuse, très réaliste (la plus réaliste que j'ai vue), l'effet que donne la peinture sur cuivre donne un excellent rendement, le monstre sort bien de la mer, ce qui me fait penser que c'est Neptune qui l’envoie, tous ces critères de magnificence m'ont forcés à choisir cette œuvre .

Cette œuvre est composé de deux parties qui coupent le cadre en diagonale, cet effet est très pertinent de la part de Pierre-Paul Rubens

(1577-1640, auteur de l’œuvre) car on pourrait penser à un affrontement terre / mer,  la mer est bien sur située à l'arrière plan pour ne pas faire d'ombre sur l'élément important, Hippolyte . Les forces invoquées par neptune sont représentées par plusieurs serpents cracheurs de feu mais aussi par un amas sombre dont on voit sortir un taureau, ce taureau repoussent les chevaux qui s'entrechoquent en causant la chute d'Hippolyte, son char doré est au premier plan tout comme son épée et son javelot, ce qui signifie sa défaite. Nous voyons aussi les habitants fuir et Hippolyte rester, ce qui nous démontre une fois de plus son grand orgueil, l'élément qui m'a plus sur cette toile est Hippolyte car est immaculé et vêtu d'un voile rouge,il est donc représenté en martyre de la folie de Thésée qui l'a indirectement envoyé abattre ces monstres .

Ce tableau à un fort lien avec l'histoire tragique de la pièce Phèdre car elle représente la fatidique scène 6 de l'acte V, autrement dit la mort d’Hippolyte . L'apparition du monstre gigantesque est citée dans le livre par les expressions « couvert d'écailles jaunissantes ; indomptable taureau ; dragon impétueux ; sorti des flots » on retrouve cette description comme brossée dans la peinture, Hippolyte nous est montré tiré par ses « chevaux magnifiques » au sol  et son char nous est présenté dans l'état décrit par le livre : «  L'essieu crie et se rompt : l'intrépide Hippolyte voit voler en éclats tout son char fracassé », nous apercevons les villageois fuir dans le livre comme le montre l'expression « Dans le temple voisin chacun cherche asile » et les villageois fuyant sont représentés dans la peinture, Hippolyte vainct le monstre seul dans le livre et la peinture, d'après moi cette toile est la personnification, l'incarnation de ce texte car l'auteur de la peinture a choisi de reprendre les éléments comme ils étaient décris dans le texte . Cette scène est d'une beauté étonnante  en sachant qu'elle a déjà soufferte du temps et qu'elle à été brossée avec des outils rudimentaires car cette œuvre à été peinte entre 1611 et 1613 . Si vous êtes intéressée par cette œuvre, elle a une place attitrée au «  Cambridge, Fitzwilliam Museum »

...