Corpus sur l'Utopie
Dissertation : Corpus sur l'Utopie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar coco77000 • 23 Octobre 2016 • Dissertation • 531 Mots (3 Pages) • 4 470 Vues
Les trois textes que nous allons étudier sont de genre et d’époque différent : le premier est un extrait de l’Utopia, écrit en 1516 par Thomas More (1478-1535) auteur britannique ayant inventé au XVIème siècle, époque humanisme, le mot « UTOPIE ». Le second texte est un extrait de Candide (chapitre XVIII) conte philosophique écrit par Voltaire (1694-1778) en 1759, époque des Années Lumières. Enfin le troisième texte est un extrait du roman de Jules Vernes (1828-1905) écrit en 1879, Les Cinq cents millions de la Bégum à l’époque du réalisme.
Ces trois textes nous sont présentés dans un ordre chronologie distingue, il y a comme une sorte de fil conducteur qui traverse l’histoire partant de l’humanisme jusqu’au réalisme en passant par les Lumières.
Mais « Qu’elles sont les caractéristiques de l’UTOPIE d’après ces trois textes »
Ce corpus présente de nombreux points communs. Les trois extraits nous font part d’une description d’une ville utopique. Dans le texte de Thomas More une ville idéale, inspirée des versions littéraires des villes antiques : une architecture parfaitement conçue « les rues ont été bien dessinées » (ligne 4), « les constructions ont bonne apparence » (ligne 5). Voltaire nous décrit l’Eldorado. Une ville démesurée, grandiose (ligne 1-2) « les marchés ornés de mille colonnes » et enfin Jules vernes, la cité de France-Ville « la cité s’allongeait gracieusement au pied des Cascades-Mount » (ligne 2-3), « les maisons souriaient, calmes et coquettes » (ligne 7).
On peut remarquer que le texte de Voltaire et de Jules Vernes font référence à une certaine culture. Dans l’Eldorado, le palais des sciences avec des instruments de mathématiques et de physique et à France-Ville, une prestation culturelle avec les académies de peinture, de musique, de sculpture et bibliothèque.
Le thème de la végétation et l’urbanisme sont présents. Dans le texte de Thomas More, les jardins sont l’occupation de la cité, qui leur donne du plaisir « entretiennent admirablement leur jardins » (ligne 11), « des fleurs d’un tel éclat, d’une telle beauté » (ligne 12). Ainsi que chez Jules Vernes « les arbres qui les ombrageaient bruissaient doucement » (ligne 5), « les fleurs de parterres » (ligne 6).
Mais malgré ces points communs l’on peut observer que seulement le texte de Voltaire nous fait part d’une absence de la justice, de prison (lignes 4-5) « candide demanda à voir la cour de justice, le parlement ; on luit qu’il n’y en avait point », (ligne 5-6) «il s’informa s’il y avait des prisons, et on lui dit que non » l’absence de prison est très révélatrice l’Eldorado est une utopie dans le sens où le mal n’existe pas.
Ce corpus nous montre bien les caractéristiques de l’utopie. Les trois textes d’auteurs et d’époques différents ont aussi en commun d’offrir au lecteur une dimension utopique d’une société idéale. Il n’y a point d’injustice, un régime politique idéal (qui gouverne bien les hommes), ainsi qu’une communauté de personnes qui vivent dans le bonheur. Les paysages sont magnifiques, toutes les architectures sont parfaites, des jardins bien entretenus. Les rues sont bien agencées. Chaque individu est en harmonie avec les autres. Tous ces critères nous montrent une société sans défaut, un monde utopique.
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