Corpus, le poète est un paria

Le corpus de texte convoqué présente 4 œuvres : Charles Baudelaire, L’étranger ; Arthur Rimbaud , Ma bohème ; Tristan Corbière, Le crapaud ; Léopold Sédar Senghor, Femme noire. Ces 4 textes sont des poèmes. Nous nous interrogerons pour savoir quelle image avons nous du poète dans ces poèmes.

Dans les 4 textes, nous retrouvons une idée d’exclusion : dans le poème de Baudelaire, le poète est seul, « je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère ». Dans celui de Rimbaud, cette idée de solitude et de paria est mise en valeur par la pauvreté « mon unique culotte avait un large trou », « mes souliers blessés »,... Les personnages sont des vagabonds, ils n’ont pas de patrie, comme dans l’étranger, ni de maison appart la nature qui leur sert de maison « mon auberge était la grande cour » dans Ma Bohème où la nature est même comparé à une figure féminine « Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou ». Dans les 4 textes le champ lexical de la nature est omniprésent.

Dans les 4 textes, on peut aussi comprendre que la nature est un échappatoire. Dans ces poèmes on retrouve des idées de musicalité et de poésie « chante », « lyrique », « des lyres », « des rimes », ... Dans le poème l’étrange, les « ... » souvent répétés du dernier vers expriment la rêverie et l’idéalisme de la nature, on le retrouve dans tous les poèmes grâce à l’expression de la poésie.

Les poètes ont ici une image de prophète, ils relient la terre et le ciel avec le champ lexical du ciel dominant « étoile », « nuit », « les nuages », « soleil ». On retrouve aussi des références à Dieu, « comme vous haïssez dieu », « son œil de lumière », « terre promise », « l’Éternel » avec un E majuscule qui peut signifier le paradis et le résurrection.

Pour conclure, l’image qui est donné du poète est une image de prophète, il semble être un messager relié à la nature, il délivre ce message par la poésie, et aussi une image de paria.

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