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Corpus de textes, littérature

Commentaire de texte : Corpus de textes, littérature. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2017  •  Commentaire de texte  •  905 Mots (4 Pages)  •  727 Vues

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Corpus, Question 1 : Rodriguez Alice

Être un poète est ici décrite de quatre manières différentes pas quatre auteurs. Ils abordent donc le thème du poète. Nous allons alors observer quelle est l’image du poète et sa place parmi les hommes. Dans un premier temps nous allons voir la définition du poète, puis dans un deuxième temps nous étudierons quelle place occupe-t-il dans la société.

Dans les quatre textes donné, nous pouvons facilement remarquer que le texte B, celui de Baudelaire et le Texte C, celui de Leconte de Lisle, définissent l’existence du poète par une parabole. En effet, d’une part le poème « l’Albatros », ou la vie de l’Albatros est comparée à celle d’un poète ; puis le « poème barbare », où le poète est comparé à un ours.

Mais dans le poème de Baudelaire, l’Albatros étant un oiseau, il vit dans le monde d’en haut, et ne sait que voler et les marins qui les capturent, se moquent d’eux : « l’un agace son bec avec un brule-gueule, L’autre mime en boitant, l’infirme qui volait » (v11-12). Ensuite dans le poème de de Leconte de Lisle , nous pouvons comprendre que l’ours ici est une attraction de foire des saisons chaudes, « les chaines au cou » (v.2) « hurlant au soleil chaud d’été «  (v.2) .

De plus le texte B nous offre 2 visions du poète : quand l’oiseau est dans les airs il est dans son élément il a donc une allure souveraine : « les rois de l’azur » (v.6) alors que lorsqu’il se pose et donc tente de « communiquer », il parait ridicule. Nous pouvons d’ailleurs voir un jeu des antithèses : « leurs grandes ailes blanches » (v.7) / « comme des avirons » (v.8) « roi » (v.6) /  « maladroit » et « honteux » (v.6) … Il en est de même pour l’autre poème, l’ours qui est un animal seul, fort, et imposant devient aussi ridicule enchaîné dans une foire ou l’on le donne en spectacle a la foule se moquant de lui : « Pour mendier ton rire ou ta pitié grossière » (v.6).

D’une autre part les deux autres poèmes, celui d’Apollinaire, celui de Victor Hugo mais aussi Baudelaire, décrivent le poète différemment, en effet dans « La fonction du poète » il l’est assimilé à un élu « Dieu le veut » (v.1) avec l’emploi absolu des verbes « il voit » (v.21), « il pense » (v.25), comme si il avait une identité presque divine : « dans sa mains, où tout peut tenir » (v16). Ensuite « l’Albatros » nous identifie aussi le poète au « princes des nuées » (v.13) qui est considéré comme un génie incompris. Puis « les peintres cubistes » nous montre le poète comme un chef d’orchestre qui dirige la société : « Tout se déferait dans le chaos » (v.6), « déterminent de concert » (v.9), comme si il était le fil rouge de la vie, le chef de la planète et que tout tournait autour de lui, un Dieu : « plus de saisons, plus de civilisation, plus de pensées… » (v6, 7,8)

Pour continuer, le poème de Baudelaire et de Leconte de Lisle nous affirme à travers l’image d’un animal, que le poète est un incompris. Le faut de les comparé à des animaux nous accentue le fait qu’il n’y est aucune signification entre le poète et les hommes « communs », et qu’il est dans son propre monde. Et donc que les hommes se moquent des bêtes mais en fait ne les comprend pas. Puis nous pouvons voir que les choix des animaux nous montre l’aspect sublime du poète : l’oiseau donne une impression de majesté, et l’ours est imposant et au-dessus des autres animaux. Mais que dès qu’il rentre en contact avec les êtres humains ils sont ridiculisés pour Baudelaire ou emprisonné et donné en spectacle pour Leconte. Cela marque alors l’isolation du poète et la communication est difficile, voire impossible.

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