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Corpus de textes

Dissertation : Corpus de textes. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Janvier 2019  •  Dissertation  •  1 141 Mots (5 Pages)  •  843 Vues

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Corpus de textes :

Texte A : Victor Hugo, « Détruire la misère », discours à l’Assemblée nationale législative (1849)

Texte B : Émile Zola, L’Assommoir (1879)

Texte C : Jacques Prévert, Paroles, « La Grasse matinée » (1945)

Nos trois textes tendent vers le même but : dénoncer la misère ; mais pour se faire ils s’y emploient de différentes façons.

Pour commencer notons que les trois textes utilisent un genre littéraire différent. Le texte de Victor Hugo est un texte argumentatif. Son texte soutient bien une thèse à l’aide d’argument concret et cherche à convaincre son auditoire : c’est bien un texte argumentatif. Le texte d’Émile Zola va narrer l’histoire d’une personne vivant dans la misère et un texte narratif raconte généralement une histoire inventée soit une histoire tirée de la réalité : c’est bien un texte narratif. Le texte de Jacques Prévert va nous décrire une citation plus commune pour nous informer sur le cadre spatio-temporel et sur les personnages : c’est un texte descriptif.

À travers un registre pathétique, les textes A, B et C vont essayer de nous apitoyer (« […] on a trouvé une mère et ses quatre enfants qui cherchaient leur nourriture dans les débris immondes et pestilentiels des charniers de Montfaucon » Victor Hugo Détruire la misère « […] sur de la vielle paille, qu’elle claquait du bec, le ventre vide et les os glacés » Émile Zola l’Assommoir « […] que de barricades pour six pauvres sardines » Jacques Prévert, Grasse matinée) afin de mieux sensibiliser le lecteur.

Chaque auteur s’implique différemment dans ce combat contre la misère. Victor Hugo a organisé un texte argumentatif poignant qui attire l’oreille de son auditoire. Il s’implique directement à l’aide du pronom « je » qu’il emploie a de nombreuse reprise lors de son discourt (« […] je ne suis pas […] je ne dis pas […] je dis détruire […] j’aborde ici […] je dis à Paris etc. » Victor Hugo Détruire la misère). Il s’implique aussi plus indirectement par des phrases interrogatives aux réponses implicitement fournies (« […] voulez-vous savoir jusqu’où est la misère ? […] voulez-vous des faits ? » Victor Hugo Détruire la misère). Les phrases exclamatives vont également amplifier l’idée exprimée en intensifiant les sentiments (« […] que ce sont des crimes envers Dieu ! […] l’abolition de la misère ! » Victor Hugo Détruire la misère).

Émile Zola, dans son extrait de l’Assommoir, nous parle d’un « trou sous l’escalier » qu’il compare à de nombreuses reprises à une niche (« […] laisser cette niche […] elle habitait la niche […] verte, dans sa niche. ») de ce fait il compare Gervaise à un chien, ou du moins à un animal errant cherchant de quoi se nourrie pour vivre. Cela rend l’histoire plus touchante.

Jacques Prévert, lui, va nous parler de la misère au travers d’un poème : ici les anaphores sont nombreuse (« […] il s’en fout […] il n’y pense pas […] il songe […] il imagine […] œuf dur café-crème […] café arrosé […] café-crème […] café-crème […] café-crime arrosé sang !... ») Toutes ces répétitions troublantes vont crées une atmosphère de confusion dramatique.

Pour conclure, les textes A B et C dénoncent la misère de façon différente mais tout autant efficace.

COMMENTAIRE

Le texte A est un discours prononcé par Victor Hugo le 9 juillet 1849 face à l’Assemblé

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