Corpus de texte

Le corpus se compose de trois textes d’auteurs différents et aussi de différents siècles. Le premier texte est un extrait de La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette, qui relate les traits de caractère agréable et physique d’une fille.

Victor Hugo décrit lui aussi dans Les Misérables, une jeune fille au physique atypique. Le troisième auteur Marcel Proust s’y prend différemment en décrivant non pas une mais un jeunes groupes de filles, et se penchent plutôt vers leur comportements que leur traits physiques.

Ces textes ayant certains points de similitudes, nous nous demanderons quelles visions de la jeune fille offrent ces trois textes.

Nous remarquerons dans un premier temps que ces trois textes ont tous le même sujet : La jeune fille.

Les auteurs portent chacun un regard critique sur les caractéristiques physiques et morale de la jeune fille, mais chacun de différentes manières. Madame de la Fayette décrit physiquement le personnage principale et rajoute les caractéristiques de son passé. Victor Hugo se contente seulement de nous décrire le personnage et Marcel Proust lui, nous parle d’un groupe de jeunes filles en se centrant plutôt sur leurs attitudes que leurs traits physiques. Chacun des personnages décrit est différents, tant par leurs traits physique que morales.

Le personnage décrit par Madame de Lafayette est décrit comme une « beauté » d’ailleurs le mot « beauté » est repris plusieurs fois pour la qualifier. Le personnage de Victor Hugo n’est pas avantagé question physique, dans cette extrait, on l’a décrit comme « une créature hâve, chétive, décharnée » tout est en terme péjoratif chez elle, néanmoins sa description fait éprouver de l’empathie pour cette jeune fille. Nous ne connaissons pas son passé, ce qui a pu se passer pour que cinquante ans soit mêlé à quinze ans, au contraire de la Princesse de Clèves où nous avons des brides de son passé et où nous savons quelle genre de fille est-ce : une fille bien éduquée et bien élevée. Marcel Proust agit différemment en nous parlant d’un groupe de jeunes filles, il n’en décrit qu’une mais explicitement, il veut plutôt montrer leurs attitudes. Ce texte nous montre que ces jeunes filles se prennent pour les rois du monde, méprisant tout ce qui n’entrait pas dans leurs cercles. Nous constatons que le simple fait de marcher en bande, leur font penser qu’elles ont tous les droits et à penser « que la foule environnante était composé des êtres d’une autre race ». Ce comportement nous donne autant envie de rencontrer la jeune fille de Victor Hugo, que de passer un moment avec elles.

La Princesse de Clèves nous donne l’image de la file parfaite, bien élevée, belle à en attirer le regard, qui donne envie de la rencontrer. A l’inverse, le personnage de Victor Hugo nous donne un aperçu de la laideur de cette jeune fille, ce qui amène à avoir de la compassion pour elle. Au final le groupe de jeune filles de Proust, nous donne une vision très péjorative sur elles, cette vision ce rapproche plus de notre siècle.

Ecriture d’invention

Assis sur un banc, capuche rivés sur la tête, j’observais, j’observais et remarqua une jeune fille qui devait avoir 16 ou 17 je dirais, marchait dans la rue. Sur ce froid

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