Corpus de texte
Commentaire de texte : Corpus de texte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yasmine Agouza Bennis • 21 Décembre 2015 • Commentaire de texte • 790 Mots (4 Pages) • 2 886 Vues
FRANÇAIS : QUESTION CORPUS ET SUJET D’INVENTION
Comment l’écriture poétique transforme-t-elle les objets du quotidien ?
Le corpus proposé à notre étude est composé de quatre poèmes. Ceux-ci datent tous du XIXème siècle à l’exception du poème de Francis Ponge. L’unité thématique est la suivante, tous ces poèmes transforme un simple objet banal du quotidien en poésie à travers une écriture poétique qui permet de les idéaliser.
Dans un premier temps, les objets sont transformés et compares. Sully Prudhomme par le vase brisé cherche à symboliser un cœur brise et[a] se remémorer la blessure invisible et fatale ainsi que la souffrance du a l’amour. De même Ponge se remémore les voyage d’autrefois et transforme d’un ton humoristique la valise en un cheval « comme un cheval » cette métaphore est illustre par un lexique de l’équitation « selle » « harnaché » « bride » etc. puis il est comparé à un livre avec lequel il entretient une relation intime. Le buffet lui est une allégorie de la mémoire il témoigne du passage de l’enfance a la vieillesse d’où le lexique de la vieillesse « vieux » « vieille ». Dans les « vieux soulier » les souliers représente la misère ils sont la mémoire d’une vie en effet l’auteur fais la reconstitution de l’histoire du soulier de cette manière il reconstruit le parcours de la vie du propriétaire.
Le vase brisé forme un tableau plus précisément une nature morte dans laquelle les objets ont une dimension symbolique ; les images représentent des analogies le cœur et le vase « n’y touchez pas il est brisé » et « il est brisé n’y touchez pas », les fleurs qui symbolisent l’amour « le suc des fleurs s’est épuisé » et « la fleur de son amour » l’eau qui symbolise le sang qui traverse le cœur « son eau fraiche a fui goutte à goutte » et enfin le cristal qui symbolise la fragilité « mordant le cristal chaque jour ». Par ailleurs le buffet et les vieux souliers sont des objets qui raconte une histoire. Rimbaud utilise une description insistante sur les sensations visuelles, gustatives « flot de vin vieux » tactiles « fleurs sèches », olfactives « le parfum se mêle à des parfums de fruits » et enfin auditives « et tu bruis » et personnifie le buffet « tu sais bien des histoires et tu voudrais conter tes contes, et tu bruis » de plus on retrouve des images familières et le poète se permet de tutoyer et d’invoquer l’objet « ô buffet ». Coppée personnifie l’objet et lui pose des questions « pourquoi t’a ton laisse sous cette arche de pont » et attend même une réponse « réponds ! » l’auteur se questionne sur le destin à partir d’un objet rencontre par hasard et a un regard pessimiste face à cette objet on pourrait même croire que le propriétaire se serait suicide ou noyé dans la rivière. Les souliers sont donc une trace.
Le poète assure bien sa fonction de « créateur » puisqu'il peut donner vie à ce qui, en peinture, s'appellerait une « nature morte », il célèbre ces objets du quotidien banal, leur rendant hommage à travers ces rêveries poétiques qui les métamorphosent et leur donne vie. Le regard du poète parvient alors à éclairer la beauté propre de l'objet, tout en invitant le lecteur à un véritable voyage poétique. Il donne ainsi une force symbolique de l’objet qui raconte une histoire. Le poète révèle donc la poésie secrète des objets.
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