Corpus de texte

Nous avons affaire ici, à un corpus de quatre textes portant tous sur l'argumentation. Les quatre textes sont de Voltaire, l'écrivain français du siècle des lumières. Le mouvement des Lumières tire son nom de la volonté des philosophes européens du XVIIIème siècle de combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir. Voltaire fut l'écrivain le plus célèbre de son temps.

Le premier texte qui s'intitule Le Mondain  est un poème de 1736. Le deuxième texte est un chapitre de Candide qui est un conte philosophique datant de 1759. Le troisième texte qui est un traité évoque le premier chapitre du Traité sur la tolérance datant de 1763 et le quatrième texte est un article du dictionnaire philosophique nommé Liberté de penser  daté de 1765.

Dans quels domaines Voltaire se pose t-il la question de l'homme ?

Premièrement Voltaire s'interroge sur l'homme dans le domaine philosophique.

Dans les deux premiers textes Voltaire évoque le bonheur, mais de deux manières différentes.

Dans Le Mondain  l'homme perçoit le bonheur par rapport au luxe et à l'acquisition de biens en ne faisant rien « J'aime le luxe et même la mollesse » L.9.

Pour l'homme vivre de cette manière est devenue normale, « tout honnête homme à de tels sentiments » L.12. Grâce au progrès et à l'évolution du commerce l'homme à plus de facilité à se procurer « des plaisirs nouveaux » L.17.

Contrairement au premier texte, l'extrait de Candide  parle d'un bonheur modeste depuis le début des temps « quand l'homme fut mis dans le jardin d’éden, il y fut mis ut operaretur eum, pour qu'il travaillât » L.5. C'est à dire que dans ce texte Voltaire à travers le personnage de Pangloss, voit le bonheur d'une façon plus simple et qui se mérite « il faut cultiver notre jardin » L.4.

Dans « le traité sur la tolérance », Voltaire dénonce l'homme dans le domaine de la justice.

Voltaire trouve l'accusation de Jean Calas « absurde », « le motif de l'arrêt était aussi inconcevable que tout le reste » L.22. Les juges ont fait appel à la persuasion de la torture pour faire avouer à Jean Calas « son crime », « les juges qui étaient décidés pour le supplice de Jean Calas persuadèrent aux autres que ce vieillard faible ne pourrait résister aux tourments et qu'il avouerait sous les coups des bourreaux son crime et celui de ses complices » L.22- 25

Dans le dernier texte dictionnaire philosophique  de Voltaire, il fait passer le domaine de la liberté de penser par deux personnages qui argumentent leurs points de vue.

Le personnage de BOLMIND argumente sur le fait, que penser est un droit et un privilège depuis la naissance « il ne tient qu'à vous d'apprendre à penser, vous êtes né avec de l'esprit » L.10.

Contrairement à BOLMIND, le personnage de MEDROSO n'est pas ouvert d'esprit et le dit lui-même « je ne suis pas jacobin » L.7 et argumente sur le fait que si l'homme se met à avoir la liberté de penser « ce serait une grande confusion » L.25.

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