Corpus, Zola, Malraux, Camus
Commentaire de texte : Corpus, Zola, Malraux, Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Martin81 • 28 Mars 2019 • Commentaire de texte • 1 657 Mots (7 Pages) • 687 Vues
Martin
Radondy
106STMG
Corpus
Dans ces trois extraits, les auteurs décrivent un lieu où s’annonce une scène de meurtre. Le premier extrait est écrit par Émile Zola édité en 1867 ,Thérèse Raquin. Le second texte est tiré de la condition humaine publié en 1933 et écrit par André Malraux. Pour finir le troisième texte est d’Albert Camus, première partie du chapitre sept, du roman l’étranger paru en 1942. Ces trois extraits ont pour sujet commun le meurtre et la description des lieux autour de ces meurtres. Quelles sont les caractéristiques des lieux décrits dans ces trois textes
Dès le départ nous pouvons observer que les auteurs de ces trois extraits ne laissent pas la même place à la nature. Dans le texte l’étranger et Thérèse Raquin la nature occupe presque la moitié du texte .On peut également noter qu’Albert Camus entre dans les détails comme à la ligne 8 « dans un océan de métal bouillant » tout autant qu’Emile Zola ces deux auteurs donnent du pouvoir au détail. Dans le texte d’Emile Zola les lieux prépare même le lecteur à la suite de l’histoire et à la tragédie qui va se dérouler ligne 5a8 « À frissonnants » « sans la mort ». Émile Zola passe même dans la description de la nature vers une personnification à fin que celle-ci joue un rôle primordial dans ses textes comme s’il s’agissait d’un personnage à part entière. Description de la nature :Ligne 2 « Grand massif et rougeâtre » ligne4 « crépuscule d’automne »
Personnification: ligne 6 à 10 « Les filles ont pas laissé dans l’air frissonnant » « les arbres vie » « la campagne… Sent la mort venu »«La nuit descende ou apportant des linceuls dans son ombre »
Contrairement à Émile Zola, André Malraux recherche plus à désigner des indications sur la psychologie du personnage aux lecteurs et s’attarde moins sur la description de l’environnement comme par exemple à la ligne 8 « Il se répéter que c’est homme devait mourir » ou encore à la ligne 17« Les paupières battez » « la nausée »
L’environnement est d’ailleurs beaucoup plus urbain et laisse moins de place à la poésie de la nature. D’ailleurs même la lumière est présenté par ses trois auteurs sous des axes différents, Émile Zola et Albert Camus ont un accès beaucoup plus naturel comme à la ligne 5 pour Émile Zola « Crépuscule d’automne » ou pour Albert Camus répétition du mot soleil ligne 6,12, 14,19, 21, 25,31 mais encore pour André Malraux une lumière plus artificiel comme ligne six « lumière venant du building voisin » « un grand rectangle électrique pâle » . Les trois auteurs choisi par ce corpus ont différentes manières d’impliquer le lecteur dans le roman. Albert Camus, créer un contraste entre la nature et le personnage. En effet dans cet extrait nature est belle et apaisante et c’est le personnage principal qui a des idée négative: ligne 14 « la brûlure du soleil gagné mais joue » ligne cinq « Dans l’air enflammé. Le bruit des vagues était encore plus paresseux » ligne sept« deux heures que la journée n’avant c’est plus ». Alors que André Malraux nous décrit un environnement plus inquiétant comme à la ligne 20 « une nuit écraser d’angoisse » dans l’extrait de l’étranger, la tour cinq pause par sa puissance ligne six « le bruit des vagues » ligne 14 « la brûlure du soleil » ligne 28 « le soleil Souvret sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu ». C’est trois extraits nous annonce un meurtre mais les auteurs emmène le lecteur par le biais des caractéristiques des lieux décrit de manière extrêmement différente. Émile Zola emmène le lecteur rapidement puisque c’est la nature elle-même qui annonce le meurtre ligne cinq à neuf « air frissonnant »… « eu la mort venir ». André Malraux ; passe par un environnement qui plonge le lecteur dans une ambiance froide et angoissante ligne quatre « encore moins visible qu’une ombre » ligne cinq « de la chair d’homme » ligne six « la seule lumière venait des buildings »… « Coupé par les barreaux de la fenêtre ». Albert Camus nous décrit une nature belle et accueillante qui laisse la place à la psychologie du personnage et à ses sentiments comme par exemple ligne Cinq « l’air enflammé »… « Le bruit des vagues »… « Le même soleil, la même lumière sur la même sable » ligne entre « À l’horizon un petit vapeur » ligne 12 « plage vibrante de soleil » Ligne 32 « le silence exceptionnel d’une plage où j’avais été heureux »
Ces trois extraits ont des caractéristiques différentes concernant les lieux décrits, mais les auteurs emmène le lecteur vers une fin triste puisque ces trois romans se termine par un meurtre.
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