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Corpus Poèmes provocateurs

Fiche : Corpus Poèmes provocateurs. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2018  •  Fiche  •  1 069 Mots (5 Pages)  •  2 161 Vues

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Le Corpus comporte quatre extraits de poèmes du XIXe siècle. Ces poèmes vont faire l’éloge des animaux et d’objets banals qui suscitent le dégoût : J’aime l’Araignée extrait du recueil Les Contemplations de Victor Hugo, Le Pou extrait de Chants de Maldoror de Lautréamont,  Le Crapaud extrait de Les Amours Jaunes de Tristan Corbière et Le Peigne extrait de Valentines de Germain Nouveau. Nous nous demanderons en quoi ces poèmes sont provocateurs.

Tout d’abord l’organisation poétique va susciter la provocation chez le lecteur. Par exemple dans le poème Le Pou l’auteur fait un poème en prose ce qui est un nouveau concept pour l’époque et qui est contre les types de poèmes classiques et la façon dont il s’exprime est plus rhétorique que poétique, remarquons ‘’je suis déjà content de la quantité de mal qu’il te fait’’ (L21) puisqu’il exprime clairement son mécontent avec l’humanité. Aussi dans le poème Le Peigne le poète construit douze strophes d’octosyllabes toujours réguliers et sans aucune dynamique ce qui rend le poème ennuyeux. En plus le thème n’est pas intéressant, il éloge un peigne  en faisant une analogie ‘’le peigne est un grand seigneur’’ (L20) ce qui est ridicule notons aussi le champ lexical du bain ‘’serviette’’ (L1) ‘’savon’’ (L2), ‘’éponge’’ (L3) il parle de banalités par tout dans son poème ce qui renforce l’ennuyeux du poème. Tout cela va susciter la provocation chez le lecteur.

De plus l’amour présent dans la laideur trouvé dans les poèmes va provoquer le lecteur. Ainsi dans le poème J’aime l’Araignée le poète nous montre que toutes les créatures, soient laides ou non, méritent l’amour. À la ligne 2 ‘’on les hait’’, ‘’elles sont maudites’’ (L5), ‘’on les fuit’’ (L14), ‘’pauvre animal’’ (L18) l’auteur montre que ces créatures sont victimes de la haine des humains pour un aspects qu’elles ne peuvent pas contrôler.  Et notons ‘’Tout veut un baiser’’ (L22), ‘’Murmurent : Amour !’’ (L28) les créatures veulent seulement être aimée. Aussi dans Le Crapaud le poète va se comparer physiquement au crapaud ‘’Ce crapaud-là, c’est moi’’ (L14), mais aussi il va comparer son inspiration poétique au crapaud ‘’Vois-le, poète tendu, sans aile’’ (L9) ‘’Rossignol de la boue’’ (L10) tout cela pour montrer qu’il est disgracié et qu’il va être vue comme un crapaud par la société. Cet aspect suscite la provocation puisque l’auteur utilise des animaux que suscitent le dégoût pour mettre en valeur que la création aspire à l’amour.

Enfin la horreur montrée dans les poèmes renforce cet aspect. Par exemple dans Le Crapaud le poète crée un atmosphère obscure ainsi le champ lexical de l’obscurité ‘’nuit’’ (L1), ‘’sombre’’ (L3), ‘’ombre’’ (L6), ‘’sous sa pierre’’ (L13) et une anaphore du mot ‘’horreur’’ (L10, 11) tout cela montre la vision que l’humanité a de la laideur. Aussi dans Le Pou Lautréamont va créer une atmosphère monstrueuse qui va déranger le lecteur. À la ligne 2 remarquons ‘’extraire avec leur pompe, la quintessence de votre sang’’, ‘’tout votre corps y passerait’’ (L6) ‘‘ (Le cachalot) serait dévoré’’ (L12) il va transformer le pou de petite taille en un monstre presque diabolique qui est capable de dévoré tout sur son passage. Aussi il utilise des expressions comme ‘’torture’’ (L17), ‘’je suis déjà content de la quantité de mal qu’il te fait’’ (L21), on voit une espèce de délectation dans la cruauté de part de l’auteur car il exalte la méchanceté à l’égard de l’humanité, le lecteur a l’impression que le poète s’identifie au pou et transmet sa propre méchanceté par rapport à l’humain. Cela va provoquer le lecteur car il parle de thèmes obscures et dégoutants ce qui n’est pas commun dans la poésie ni amusant à lire.

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