Corpus Phèdre
Commentaire d'oeuvre : Corpus Phèdre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar romain_ths • 6 Mai 2018 • Commentaire d'oeuvre • 881 Mots (4 Pages) • 975 Vues
Romain 1ereS4
THOMAS
dm de français
Sujet 1 théâtre :
corpus
Le corpus qui nous est proposé comporte quatre extraits de scène de théâtre la première est Phèdre de Jean Racine publiée en 1677,dans cette extrait Phèdre va avouer son amour pour Hippolyte son beau fils. Le second texte est on ne badine pas avec l’amour de Alfred de Musset publié en 1834 ,dans ce passage Camille et Perdican s’avouent leur amour. Le troisième texte est Antigone de Jean Anouilh publié en 1944 ,cette extrait de pièce de théâtre moderne nous montre Antigone en train d’écrire une lettre pour Hémon , dans cette lettre elle va lui avouer son amour et elle va s’excuser. Le dernier extrait est Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès publié en 1990 , dans cette extrait Zucco va avouer son identité à la gamine. Ces quatre extraits nous montrent la difficulté de l’aveu. Dans un premier temps nous verrons que l’aveu à une fonction dramatique ,en second temps nous verrons qu’il y a une situation de communication et enfin nous verrons l’effet de l’aveu sur le spectateur.
Depuis l’antiquité, les scènes d’aveu se succèdent sur scène : les dramaturges usent régulièrement de ce topos qui montre que la parole au théâtre devient action. La fonction de l’aveu peut avoir plusieurs but selon ça place dans la scène comme on peut le voir dans Phèdre de jean racine la scène d’aveu est à la fin de acte 1, scène 3, elle est donc au début de la pièce de théâtre et elle va enclencher l’intrigue jusqu’au dénouement. Elle constitue le nœud de l’intrigue. Dans Roberto zucco aussi la scène d’aveu se trouve au début de la pièce, en effet elle est à la scène 3 sur les quinze de la pièce, cette aveu va avoir la même fonction que dans Phèdre. Mais la scène de l’aveu peut aussi se trouver en fin de pièce comme dans Antigone de Jean Anouilh et dans On ne badine pas avec l’amour de Alfred de Musset ses deux scènes d’aveu se trouve à la fin de la pièce de théâtre pour en marquer l’aboutissement, la fin, elle apporte la résolution des conflits.
L’aveu suppose la présence de deux personnages sur scène. Il est l’expression de ce qui devait rester caché et qu’il est parfois difficile de formuler à haute voix. Pour faire avouer l’un des personnages il faut qu’il y est une situation de communication. Dans Antigone ou encore dans Phèdre il va avoir un personnage qui joue le rôle de confident dans Antigone c’est le garde et dans Phèdre c’est Oenone. Le confident recueille l’aveu du protagoniste. Il est à l’écoute, mais dans certain cas il peut aussi encourager la parole. Le dialogue est alors un faux dialogue car le personnage avoue à lui-même en même temps qu’il avoue à l’autre. Par la suite les dramaturges vont employer d’autre moyens pour faire apparaître l’aveu. Alfred de Musset par exemple va se passer de mots pour faire naître l’aveu dans On ne badine pas avec l’amour. Le personnage peut se trahir par ses gestes, marqués dans les didascalies. Les accessoires aussi peuvent jouer un rôle dans la mise en scène de l’aveu. Enfin pour faire naître l’aveu il peut aussi avoir un contexte propice comme dans Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès. Dans cette pièce la scène d’aveu suppose la solitude, l’isolement des personnages : la gamine et Zucco vont se retrouver seule dans une cuisine. Mais l’entrée de personnages, correspondant à une nouvelle scène, vient interrompre la confidence.
...