Corpus (L'assommoir, Malone meurt, Belle du seigneur)

Nolan GLAD 1°5

Corpus

        Dans ces trois fins de roman, les auteurs mettent en scène la mort du ou des personnages. Il s'agit de L'assommoir de Émile Zola (1877),de Malone meurt de Samuel Beckett (1951) et de Belle du seigneur de Albert Cohen (1968). Comment offrent-ils une vision différente de la mort ? En premier lieu nous verrons comment les textes sont semblables, puis dans un second temps nous étudierons les détails qui les différencies.

        Ces trois extraits présentent une démarche assez similaire dans la mort du ou des personnages. On remarque une progression jusqu'à la mort, en effet dans L'assommoir Gervaise met plusieurs jours avant de mourir, on le voit de la ligne 18 à 21 « La mort devait la prendre […] la sacré existence qu'elle s'était faite ». Dans Malone meurt on le comprend grâce au paratexte    « Malone, qui, cloué sur un lit, n'est plus rattaché à la vie par les figures imaginaires qui l'entourent». Puis dans Belle du seigneur l'amoureuse met un peu de temps à mourir « Le raidissement montait, s'étendait avec un froid et elle avait de la peine à respirer.» (ligne 3 à 5). On constate aussi que les personnages se laissent mourir ; effectivement Émile Zola laisse Gervaise mourir sans rien faire pour se raccrocher à la vie « elle ne songeait seulement pas à se jeter du sixième étage, pour en finir. La mort devait la prendre petit à petit. » (ligne 17 à 19). Pour Samuel Beckett, Malone ne peut rien faire car il est « cloué sur un lit ». Tandis que pour Albert Cohen l'homme laissent sa femme mourir « Alors, il lui ferma les yeux, et il se leva » (ligne 16).

        Ces fins de roman se distingue par les causes de la mort des personnages ; dans le première extrait Gervaise était alcoolique et n'avait pas d'argent donc elle préférait mourir. Dans le deuxième Lemuel meurt car il est âgé et constate que c'est à cause de ses erreurs, et pour finir dans le dernier les amoureux c'est car leur amour commence à s'éteindre et qu'ils ne l'acceptent pas.

        Pour conclure, les auteurs nous offrent une vision différente de la mort car pour chacun d'entre eux les causes de cette dernière sont différentes ; Zola nous dit que c'est à cause de nos problèmes, Beckett de la vieillesse et de nos torts et Cohen par amour. La façon de faire mourir les personnages est aussi en partit différente.

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