Comparaison entre le film et le livre La Vide devant Soi de Romain Gary
Compte rendu : Comparaison entre le film et le livre La Vide devant Soi de Romain Gary. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexandre Bureau • 27 Avril 2021 • Compte rendu • 1 155 Mots (5 Pages) • 2 905 Vues
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Comparaison
Le film La Vie devant Soi réalisé par Edoardo Ponti sorti en 2020, et l’œuvre écrite en 1975 par Emile Ajar, le pseudonyme de Romain Gary, décrivent une histoire tout à fait différente. Beaucoup de détails cruciaux du roman sont omis par le réalisateur et enlève le côté tragique et cru de l’histoire et le côté philosophe. Ainsi, dans cette comparaison, nous analyserons en premier lieu les différences entre le film et le roman, ordonnée par groupement de chapitres. Ensuite, nous ferons une critique personnelle de cette interprétation de l’œuvre et comment elle traduit tout ce qui se déroule dans le roman.
Tout d’abord, le contexte du film n’est pas le même que celui du livre. Hormis l’époque qui est la même, avec l’histoire qui se déroule dans les années 1970 dans les deux cas, le lieu n’est pas le même. Dans le film, l’histoire se déroule dans la botte de l’Italie, dans les Pouilles, alors que dans le roman, celle-ci se déroule dans le quartier de Belleville à Paris. On remarque cet différence très rapidement dans le film, car on peut observer des plans avec la mer dans le fond, et un climat plutôt chaud, et des architectures qui ne sont pas propres à la France. Au début du film, on remarque également que le narrateur du film est le même que dans le roman : Momo.
Le film commence par Momo, de son vrai nom Mohammed, qui vole des bougeoirs à une dame sur la place du marché, et il se trouve que cette dame est Mme. Rosa. Dès le début, le réalisateur change la manière dont Momo et Mme. Rosa se rencontrent. Dans le livre, il est dit que Momo fût adoptée a 3 ans par Mme. Rosa alors que dans le film, c’était le docteur Hamil qui s’occupait de Momo jusqu’au moment où à cause de son âge, le docteur confi a Mme. Rosa le petit garçon. De plus, durant la première partie du film, les deux personnages ne s’aiment pas, alors que dans le livre, dès le début de l’histoire, ils sont déjà très attachés l’un et l’autre. Ceci enlève de l’authenticité à leur relation et le spectateur ne peut pas autant saisir l’émotion transmise par le livre lors des malheurs que rencontrent la paire. On peut dire que ceci atténue l’effet dramatique aux problèmes qui font face à Momo et Mme. Rosa. Une deuxième valeur émotionnel qui est enlevée à l’histoire est la présence du chien Super. Ce chien va apporter beaucoup de bonheur au petit garçon, et quand il s’en sépare dans le roman, il est bouleversé et en vient à jeter la somme d’argent qui lui est donné lorsqu’il vend Super pour que le chien vive mieux. Dans le film, il est complètement effacé de l’histoire et sans lire le livre, le spectateur ne peut savoir qui ce chien est réellement.
La découverte du « trou juif » est également modifié par le réalisateur. En effet, dans le film, on ne voit pas l’intérieur de la pièce lors de la première occasion où Momo voit Mme. Rosa entrer dans celle-ci, au contraire du livre où Momo la suit jusqu’au « trou » et la pièce est décrite dans le roman. Par ailleurs, les moments de léthargie de Mme. Rosa ne sont pas négligés. Durant tout le livre et le film, Mme. Rosa est parfois lucide, parfois pas vraiment. Son traumatisme dû a Auschwitz et la rafle du Vel d’Hiv se fait voir par ses moments de léthargie, des moments où sont esprit est ailleurs et on dirait qu’une tout autre personne se trouve dans l’esprit de Mme. Rosa. Les problèmes de santé de Mme. Rosa sont présent dans les 2 œuvres et jouent un rôle aussi grave dans les deux cas. C’est la raison de sa mort et des ses moments de léthargie dans les deux cas également. D’autre part, dans le film le moment ou Momo suit une femme blonde et qu’il voudrait se faire adopter par celle-ci n’apparait point. Ce moment montre encore une fois la loyauté de Momo envers Momo car il oublie tout de suite cette femme et pense a Mme. Rosa et son état de santé, et ne veut pas la laisser seul. Une fois de plus, le spectateur ne peut pas réaliser l’intensité des sentiments qu’ont Momo et Mme. Rosa pour l’un et l’autre avec ce passage en moins.
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