Commentaire théâtral
Commentaire de texte : Commentaire théâtral. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marg28 • 6 Février 2016 • Commentaire de texte • 994 Mots (4 Pages) • 1 718 Vues
Symbole du théâtre de l’absurde, l’extrait de la pièce, « Embrassons-nous Folleville » d’E. Labiche et d’A. Lefranc datant de 1850 s’ouvre sur un monologue présentant le malaise de Folleville vis-à-vis du marquis de Manicamp et le quiproquo qui s’en suit. En quoi la scène 1 et l’ouverture de la scène 2 remplissent leur fonction informative ? Quels sont les procédés utilisés qui visent à rendre plaisant le début de cette pièce ? L’étude de ces scènes doit nous permettre de rendre compte de leur fonction informative, que ce soient sur le cadre spatio-temporel ou les caractères des personnages. Les informations fournies ainsi au spectateur sont dues à l’emploi de certains procédés qui visent à rendre plaisant le début de cette pièce.
Une scène d'exposition doit informer le lecteur et le spectateur sur le cadre spatio-temporel, sur les personnages, sur le caractère de ces derniers, sur les liens entre les différents personnages, sur la pièce en elle-même et sur l'action principale de l'œuvre. La pièce s'ouvre sur le monologue de Folleville où le lecteur apprend des informations : Folleville ne veut pas épouser Berthe et explique les raisons. Celles-ci suscitent de nombreuses interrogations de la part du lecteur : notamment comment ce dernier va-t-il réussir à gérer cette situation? Ce monologue a pour but de nous instruire sur le caractère des principaux personnages : Folleville et Manicamp et sur l'hypothétique et futur lien entre les deux qui sont respectivement gendre et beau-père ainsi que sur l’embarras de Folleville dans la scène 1 et celui supposé de Manicamp selon son gendre dès le début de la scène 2.
La didascalie initiale souligne la volonté de l’auteur de situer l’action dans un univers bourgeois du XIXème siècle: salon, mobilier, décoration : « deux vases de porcelaine sur une console »… En réalité, le décor est l’époque identifiable à celle de l’auteur, cette dernière est confirmée par la situation et de ses actes évoquées. La didascalie initiale cadre le décor ; néanmoins, peu d’éléments sont fournis sur l’endroit où se trouve le personnage. Le monologue a pour but de nous instruire sur le caractère des personnages principaux (ici, Folleville et Manicamp), et sur l'hypothétique et futur lien entre les deux (gendre et beau père).
L’action et la relation entre les personnages se fait par une exposition progressive du personnage : « en finir aujourd’hui », « notre mariage est arrêté »… Le malaise de Folleville face à cette situation en devient amusante car en face de lui Manicamp qui ne se doute de rien insiste : « appelez-moi beau père », « mon gendre »… Face à Manicamp, une personne que Folleville apprécie et avec qui il n’est guère en conflit va devoir lui faire comprendre que son engagement n’est pas auprès de sa fille, Berthe, mais d’Aloïse. Cependant la tâche s’avère être difficile car Manicamp n’est pas réceptif à la demande de discussion de Folleville : « c’est que je suis venu pour causer avec vous…sérieusement », « Embrassons-nous, Folleville ». La scène en devient comique car Manicamp est heureux tout à l’inverse Folleville qui attend qu’une chose : pouvoir expliquer sans décevoir Manicamp que la mariage
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