Commentaire sur l'utopie extrait d'Utopie de Thomas More

Cet extrait, provenant de l’œuvre de Thomas More Utopie, nous décrit ici une société celle créée par Utopus, où le peuple est libre d’exercer la religion qu’il veut sans que l’Etat n’intervienne. Personnes n’a en effet le droit de forcer une autre personne à adhérer à ses idées, sous peine d’exile ou de servitude. More sera tout de même victime de cette barbarie puisqu’il sera exécuté à cause de son désaccord avec le roi Henry VIII qui a imposé l’Eglise Anglicane au Royaume-Uni. Comment se traduit donc le point de vue de l’auteur face à ces divergences d’idées entre ses convictions humanistes et le siècle barbare qu’est le XVIème siècle ? Est-ce que cela est retranscrit dans l’extrait de L’utopie donné ?

Ceci fait véritablement un parallèle avec la société anglaise du XVIème siècle dans laquelle évolue Thomas More où la violence été exacerbée quand il s’agissait de religion. De plus Thomas More était un auteur humaniste très pieu et ne croyait donc pas en la violence ou l’utilisation de la force. Enfin de par sa forte croyance ne la religion catholique il ne peut tout de même admettre l’athéisme et ce qu’il laisse d’ailleurs entrevoir dans le texte.

I. L’importance des idées

a. Une dichotomie visible entre Utopia et l’Angleterre.

- Contexte historique dans lequel vit Thomas More – guerre de religion contre le calvinisme et luthérianisme qui ont provoqués à ce moment de l’histoire de nombreux conflits et actes de barbaries. Contesté et condamné par More dans ses ouvrages ainsi que par le reste du courant humaniste de ce siècle.

b. Un auteur humaniste

- Dans cet extrait l’auteur critique les pratiques violentes et tente de les rendre ridicule notamment dans ce passage ou il fiat référence à Dieu pour rendre incohérente les guerres de religion : « […] se demandant si Dieu n’inspire pas lui-même aux hommes des croyances diverses, la variété et la multiplicité des cultes étant conformes à son désir. ».

- Pour mettre en avant son profond désaccord avec la violence au nom de la religion l’auteur utilise page 216 le champ lexical de la violence ainsi que celui de l’excès « haines irréconciliables…», « Acharnement excessif », « paix détruite », « luttes continuelles ». Il décrit ici l’état de Utopia avant la prise de pouvoir d’Utopus, il est donc très facile de voir un parallèle avec les guerres de religion en Europe à cette époque. L’auteur nous laisse donc entrevoir son idée d’un gouvernement et d’un peuple tolérante et idéal.

II. Un Exemple de tolérance

a. Un monde idéal selon Thomas More

- More décrit une société idéale où il est interdit d’obliger qui que ce soit à changer ses croyances et de fait quiconque qui tente de le faire par la force est condamné à l’exil ou la servitude.

- Encore une fois le contexte historique dans lequel évolue l’auteur prend une place importante dans cet extrait puisque celui-ci fait office de contre-exemple à ce que voulait More pour l’Europe ou bien même uniquement pour le Royaume

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