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Commentaire sur Charleroi

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Par   •  15 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  672 Mots (3 Pages)  •  2 507 Vues

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 Er-rassam Selim 2°3[pic 1][pic 2]

                                         Commentaire sur Charleroi                             

     « Charleroi » est le deuxième poème de la section Paysages belges de Romances sans paroles publié par Paul Verlaine en 1874. Dans ces sept quatrains l'auteur décrit le paysage sinistre de Charleroi, une ville industrielle. Nous nous interrogerons donc sur comment l'auteur arrive t-il à transformer Charleroi en monde mystérieux et sinistre. Nous commencerons tout d'abord par la partie mystérieuse puis par l'aspect sinistre de la ville et de la nature.

    Dans cette première partie nous allons voir ce qui rend la ville de Charleroi mystérieuse. Dans le deuxième vers, l'auteur mentionne « Les Kobolds », ce sont des petits lutins qui remplacent dans les mines l'or par le cobalt.

    Dans la deuxième et la quatrième strophe, nous pouvons rencontrer trois personnifications :

« L'avoine siffle » ; « Un buisson gifle » et « Des gares tonnent ». Les deux premières personnifications consécutives donne un aspect humain à la nature car elle la rend vivante, en effet siffler et gifler sont des actions que seul un être humain peut exercer. Dans la deuxième personnification, peut-être que l'auteur a voulu dire par cela que Charleroi est une ville ou il y a beaucoup de bruits.  

    Lors de la lecture du poème, nous pouvons trouver beaucoup de questions et d'exclamations comme on peut voir dans la plupart des strophes comme : « Quoi donc se sent ? » ou encore « Où Charleroi ? ». Dans la première question, l'auteur sent une drôle d'odeur, l'inconnaissance de l'odeur pourrait justifier aussi le mystère du paysage. Dans la deuxième citation, Verlaine se demande où est Charleroi car il ne s'attendait pas à voir une ville comme cela comme il dit à la strophe précédente « Que des maisons […] forges rouges », il trouve donc cette ville mystérieuse également à cause de sa constitution.

    Dans cette deuxième partie, nous allons nous interroger sur l'aspect sinistre de la ville et de la nature. Tout d'abord, dans le premier vers de la première strophe : «Dans l'herbe noire », l'herbe peut être devenue noire à cause de la pollution des industries.

De plus, dans le cinquième quatrain il y a deux rimes riches : « Parfums sinistres » et « Comme des sistres ? ». Les parfums sinistres peuvent être dû aux rejets de gaz malodorants des usines et les bruits produits peuvent être comme des sistres qui sont des instruments à percussions qui peuvent reproduire le son fort et dérangeant des établissement de Charleroi.

   Au deuxième quatrain, dans le vers du milieu : « Un buisson gifle » le verbe gifler souligne

l'aspect brutal et violent de la nature ou encore dans le premier vers du sixième quatrain :

« Sites brutaux » l'auteur dénonce la brutalité de la ville de Charleroi.

   La première strophe est répété identiquement à la dernière strophe, cela peut donner un aspect

de musique mélancolique. Paul Verlaine se pose de nombreux questionnements : « Où Charleroi

? » ou encore « Qu'est-ce que c'est? » (cf. strophe 5 ; vers 2). Toutes ces questions peuvent donc

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