Commentaire sensation
Commentaire de texte : Commentaire sensation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ketsiadieb • 23 Juin 2019 • Commentaire de texte • 788 Mots (4 Pages) • 589 Vues
Rimbaud est un jeune poètes quand il écrit sensation, en mars 1870, il a tout juste 16 ans. Rimbaud écrit pour exprimer ça révolte et ces désir naissant d’adolescent. Dans ce court poème composer seulement de deux quatrains, il révèle ses désir de voyages à travers la nature, ses rêves de bonheur, d’escapade mais aussi ses projets pour l’été à venir. Lors de notre analyse, nous verrons comment Rimbaud nous livre la vision d’un adolescent vagabond, en quête de liberté, poussé par un amour inconditionnel pour la nature. En premier temps nous étudierons le passionnel qu’entretient le poète avec la nature. Ensuite, dans un second temps nous analyserons la sensation de liberté qui domine dans le poème.
Pour Rimbaud la nature à une image protectrices et sensuelle. Submergé et bouleversé par la beauté de la nature, il l’a compare à une femme. Il lui avoue son admiration dans ce poème. Pour commencer, le poème dégage un sentiment de sensualité. Par le fait de l’hypotypose, Rimbaud décrit un cadre sensuel qui fait appel au sens de la vision « soirs bleus » mais aussi au sens du toucher avec les termes « picoté » (v.2), « fouler » (v.2) ou encore «je laisserais le vent baigner ma tête nue» (v.4). Ce choix de ses sensations indique le désir du jeune poète pour le contact direct avec la nature. Par ailleurs la majuscule au mot « Nature », marque encore l’importance que Rimbaud à pour la nature mais aussi l’importa,ce qu’il attache au romantisme, la majuscule permet une personnification de la nature en femme. Cette ressemblance est encore plus saisissante, à la fin du poème avec les termes « heureux comme avec une femme » (v.8). Le poète semble être amoureux de la nature comme un homme serait amoureux d’une femme, il exprime très clairement cette tendresse au vers 6 « mais l’amour infini me montrera dans l’âme ». De plus, le titre du poème, « Sensation », fait référence au nouveaux désirs, aux nouveaux plaisir charnels qu’évoque un adolescent. L’utilisation des rimes féminines « menue » (v.2) et nue (v.4) livre une sensation d’amour, le poète nous plongent dans un univers délicat souvent associée à la gente féminine. Enfin Rimbaud à travailler son poème de façons à ce que le lecteurs ressente une montée de plaisir grâce au rythme, dans le seconde strophe, la césure peu marquée du vers 6 donne l’impression d’allongement, tandis que l’assonance en [oin] avec les mots « loin » (v.7) et « bohémien » (v.7) rappelle la même idée d’accumulation.le jeune poète est amoureux de la nature, et mets en avant la sensualité et le plaisir. Il dédits un poème a la nature car il l’as chéri. Mais Rimbaud ou ce mets-t-il dans cette nature adorée ? Que cherche-t-il à accomplir par le biais de la nature ?
Rimbaud est un adolescent qui cherchent de la liberté, il rêve d’évasion et d’espace alors qu’il subit l’étouffement de ça mère. Ce qui justifie ses fugue répéter. Il entends vivre ça vie comme il le veux, il se sent libéré de toutes pressions. Tout d’abord, le poète évoque un projet lointain, un rêve qu’il rêve d’atteindre, pour cela il emploi le futur « irais » (v.1), « sentirait » (v.3), « laisserais » (v.4), « montrera » (v.6). Rimbaud part à l’aventure, grâce aux champs lexicaux de l’érance et du voyage. C’est une ode à la nature mais surtout une ode à l’aventure. On a l’impression d’être embarqué avec lui dans son voyage, dans cette aventure. L’accentuation du terme, ou sont présent un diérèse et un hiatus, « bohémien » (v.7) fait référence à un mode de vie libertaire, détaché de toute convention, et artistique. Un mode de vie que semble vouloir le poète. Le premier vers offre un cadre très large, la métaphore au pluriels « les soirs bleus d’été »(v.1) donne l’impression d’éternité. Mais aussi la répétition de « loin » dans « J’irais loin,bien loin » (v.7) crée une rime interne avec « bohémien » et l’absence de but. Le tout est d’aller « par » , et non « vers ». Cela crée l’idée d’aller toujours plus loin et sans but précis, ce que veux Rimbaud quand il fait ses multiples fugues. Ici l’aventure en question et davantage métaphysique que réelle, ce n’est pas l’objectif qui compte mais le trajets et la fait même de partir.
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