Commentaire littéraire Mme Aubain
Commentaire de texte : Commentaire littéraire Mme Aubain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sglt • 23 Janvier 2020 • Commentaire de texte • 341 Mots (2 Pages) • 550 Vues
Le premier étage qui contient la chambre de Mme Aubain et celle des enfants ainsi qu’un salon fermé et l’ancien bureau de « Monsieur ».
1ère fonction :
- Ancrer le personnage de Mme Aubain dans la réalité sociale.
- Une appartenance à la bourgeoisie.
- Une dynamique sociale déchirante.
2ème fonction :
- Proposer un portrait indirect de Mme Aubain
La visite de l’étage faite par le narrateur nous laisse penser que Madame Aubain s’attache à sa vie d’avant, à ses souvenirs, la seule chose qui semble lui rester…
Tout d’abord, une courte description de la plus grande chambre est faite, celle de « madame ». Seul un détail attire notre attention, celui du portrait de «monsieur » habillé en « costume de muscadin », ce qui nous laisse penser que Mme Aubain laisse les souvenirs du passé omniprésent dans sa vie, l’empêchant alors de tourner la page. Après cela, le narrateur nous décrit, une seconde chambre, communiquant sur la chambre de Madame Aubain, plus petite, dans laquelle se trouvent seulement deux couchettes d’enfants sans matelas, on peut donc en déduire que personne ne dort dans cette chambre. Ensuite, arrive la description du salon, qui comme nous l’explique le narrateur est toujours fermé, avec des meubles recouverts d’un drap à l’intérieur. En traversant un corridor, le narrateur nous emmène dans le cabinet d’étude, où encore une fois rien n’a été changé de place depuis le décès de son mari confirmant donc l’hypothèse faite. Le narrateur décrit des « paysages à la gouache » ainsi que des « gravures » et nous dis que pour Mme Aubain ces objets sont synonymes de « souvenirs d’un temps meilleur et d’un luxe évanoui », nous laissant peut être penser que depuis la mort de son mari, elle n’a peut-être plus les mêmes moyens financiers. Enfin, au second étage se trouve une lucarne dans laquelle Félicité dort, montrant bien son pied d’inégalité. Pour conclure, toute cette description nous laisses penser à nous lecteur que Mme Aubain, malgré les années ayant passé n’a toujours pas fait son deuil.
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