Commentaire l'assommoir de Zola
Commentaire de texte : Commentaire l'assommoir de Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thomasinconnu • 16 Décembre 2018 • Commentaire de texte • 1 274 Mots (6 Pages) • 1 222 Vues
Commentaire l’Assommoir de Zola
Le XIX ème siècle est rattaché au mouvement du réalisme, qui repose sur le fait de montrer la réalité, plus souvent les classes populaires. Un auteur connu de ce mouvement est Gustave Flaubert. L'apogée du réalisme est le naturalisme qui apparaît à la fin du XIX ème siècle. Le naturalisme garde les bases du réalisme mais est enrichi de l'aspect scientifique, l'auteur le plus connu de ce mouvement est Émile Zola (1840-1902). En effet, Zola est connu pour ces œuvres à ambition scientifique comme Germinal, mais il est aussi connu pour être un écrivain engagé contre les injustices sociales. Et analyse les classes populaires, comme dans l’Assommoir, rédigé en 1877, qui décrit les ravages de l'alcool sur la misère sociale et la représentation ouvrière. Dont nous allons étudier l'extrait de la scène du repas d'anniversaire de Gervaise Macquart. De surcroît, nous allons voir en quoi le repas offert par Gervaise est-il révélateur de la vision du monde ouvrier de Zola ?
Pour ce faire, nous verrons comment est décrit le festin, et son aspect populaire au cours de l'extrait. Puis nous regarderons la vision ambiguë de la société, que nous montre Zola.
Constant dans tous l'extrait, le repas. Mais nous pourrions dire le festin. En effet, nous pouvons voir qu'il y a une abondance, une profusion des mets, tant par les adverbes d'intensité « tant ; si » ainsi que les adjectifs évoquant la quantité comme « gros ; tout ; entier » : tout semble excessif. De surcroît, nous remarquons que cette opulence s'inscrit dans la durée avec l'emploie de l'imparfait à valeur durative. Mais cette surabondance tend vers une forme de dévalorisation de la nourriture avec l'emploie du pronom « ça » pour la désigner. Enfin nous pouvons marquer cet excès, cette démesure, par l'hyperbole et gradation « ils auraient englouti le plat, la table et la boutique ».
Bien que ce rapport au festin, nous constatons tout au long du repas une délicatesse des mets. Cette délicatesse est axée sur la viande, évoquée de façon détaillée. Nous pouvons faire deux constats, c'est un met coûteux dont on ne veut pas en perdre une miette ainsi qu'une valorisation de cette viande dont on comprend la rareté de celle-ci. Ce constat s'explique par le champ lexical de cette viande qui est décrite de façon très réaliste : « blancs ; carcasse ; bout d'aile ; croupion ; os ; peau ». On peut ressentir que cette viande est vénérée et rare dans la bouche des convives, on la rapproche à une gourmandise, un délice avec cette comparaison « comme un dessert ». En définitive, les convives ont la jouissance de la consommer à l'aide des verbes « adorait ; aimait » lier au plaisir.
Par ailleurs, ce festin est marqué durant tout l'extrait par des connotations à la classe populaire ; de fait, nous pouvons dire que c'est un festin populaire. Les convives sont tous différents, par exemple, Gervaise apparaît comme une gourmande généreuse à plusieurs reprises « Gervaise énorme, tassée sur les coudes », effectivement cette image lui subsiste tout le long de l'extrait avec l'anaphore « si gentille et si bonne » qui marque bien l'insistance. Ensuite, nous pouvons voir Coupeu, qualifié comme le généreux à cause de l'hyperbole « Coupeau se fâcha et servit un haut de cuisse à Virginie ». Ou encore Poisson, le rabat-joie qui « jetait à sa femme des regards sévère » dont peut noter une description et les Lorilleux, les jaloux qui « passaient leur rage sur le rôti » on peut comprendre à travers cette image qu'ils mangent « tout » dans l'espoir de ruiner Gervaise. Enfin, le dernier constat qui rappel la misère sociale est lié au registre du langage comme « bouffé toute la nuit », ou « au vieux ». Il y a donc une familiarité dans
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