Commentaire de Automne malade
Commentaire de texte : Commentaire de Automne malade. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emma Jglt • 25 Mars 2020 • Commentaire de texte • 469 Mots (2 Pages) • 875 Vues
Guillaume Apollinaire,célèbre poète du XXème siècle, a marqué son époque avec une nouvelle voie poétique.En 1913 dans son recueil Alcools, réparti en plusieurs cycles qui mélangent tradition et modernité.On retrouve le poème « Automne malade », situé dans le « cycle Annie » car Annie Playden est la femme inspiratrice de ce poème, ex-compagne d'Apollinaire. De plus, ce poème est inspiré par son voyage en Allemagne, ce qui rend le poème lyrique ; l'amour et la nature en étant les thèmes principaux. « Automne malade » est libéré des règles de versification, il n'y a pas de ponctuation.On peut donc se demander comment le poète parle-t-il de l'automne, pour répondre à cela nous allons évoquer dans un premier temps la description poétique de l'automne puis nous verrons ensuite que l'automne symbolise la fin des choses.
Pour commencer, on analyse la mort tragique dès le début du poème grâce au champ lexical de la maladie « malade », « mourir » ce verbe étant conjugué au futur « tu mourras » la mort paraît donc inévitable et est scellé par l 'ouragan « Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies ». De même les éperviers sont des rapaces représentant une menace de mort « des éperviers planent ». Ensuite l'automne est personnifié, il est décrit comme mélancolique et triste avec le champ lexical des larmes « pleurent », « larmes » ce qui le rapproche de la fin d'un cycle car on a l'impression de deuil. Par ailleurs, les derniers vers, notamment dans le sizain formé de dissyllabe, il y a une impression de temps qui s'échappe sous l'image d'un calligramme représentant les feuilles de l'automne qui tombent, de plus la longueur de ces vers nous montre que le temps s'échappe de manière très rapide. Pour finir ces six derniers vers « un train / qui roule » et « la vie / s'écoule » étant au présent d'énonciation montrent que le temps passe mais l'on est impuissant face à cela car on ne peut l'arrêter.
Pour conclure, dans le premier axe, l'automne est personnifié de façon péjorative ce qui donne l'image de la mort mais présenté de manière lyrique. Puis dans le second axe le poète utilise le futur et le sizain pour confirmer qu'il s'agit d'une saison de passage qui donne une idée de mort.
Nous pouvons analyser que ce poème est lié à l’œuvre « Pont Mirabeau » de Guillaume Apollinaire aussi.Ils ont plusieurs points communs, tout d'abord il évoque Marie Laurencin,une autre femme qu'il a aimé puis il évoque l'eau qui passe sous le pont comme l'amour et le temps qui s' échappent.
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