Commentaire composé nevermore

COMMENTAIRE COMPOSE                                                                            JUSTINE BERGHEAUD

NEVERMORE DE PAUL VERLAINE                                                                                         1ERE1                                                                 

Paul Verlaine est un poète français du XIX siècle, il appartient au mouvement littéraire  du Parnasse. Il fréquente un cercle de poète autour de Leconte de l’Isle. Les Parnassiens  se concentrent sur la forme, la retenue des passions et la musicalité, ils utilisent pour cela des formes très classique tel que le sonnet. Ils s’opposent donc aux romantiques  qui eux s’émancipaient des règles classiques en abordant les thèmes de la passion amoureuse,de l’émerveillement devant la nature, de la fuite du temps tout cela en étant très empreint de lyrisme, certains romantiques comme V.Hugo utilisait même la poésie pour parler des problèmes de société. Nous allons étudier le poème de Paul Verlaine Nevermore publie en 1866 dans le recueil « poèmes saturniens », il s’agit d’un sonnet en alexandrins et il est écrit au passe simple et à l’imparfait car il est narratif et descriptif.

Ce sonnet reprend le thème de la poésie lyrique mais teinte de mélancolie Le titre « Nervermore » témoigne de l’influence de Charles Baudelaire qui introduisait des termes anglais  comme « spleen ». Le sentiment de mélancolie du poète est encore plus profond que la tristesse, il vient toucher le lecteur.

Ce sonnet raconte une scène qui prend place en Automne au côté d’une femme inconnue qui reste mystérieuse, cette scène évoque donc un moment de bonheur avec elle. Ce poème nous plonge dans deux aspects de la mémoire celui du souvenir douloureux qui se poursuit et celui du souvenir d’un bonheur passé.

Nous étudierons l’expression du sentiment personnel par la description d’un paysage intérieur, triste, puis ,nous verrons une scène qui montre un amour finissant entre les deux personnages.

Dans un premier temps l’expression du sentiment personnel est exprimé lyriquement par la description d’un paysage extérieur, son état d’âme et ses sentiments intérieur sont transposés dans la réalité extérieur. Tout d’abord dans l’incipit le poète se présente comme une victime du souvenir « Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? » (vers 1) la répétition du mot souvenir donne l’effet qu’il lui revient plusieurs fois qu’il est harcelé par le souvenir.

L’incipit « in medias res » nous plonge directement dans la mémoire de l’auteur, le souvenir est une réalité spirituelle il est personnifié, la douleur intérieur est présente dès le premier vers.

Le contre rejet  du vers 1 montre que le souvenir s’impose il exprime l’irruption violente du souvenir dans la tête de l’auteur et il annonce une saison bien particulière, la saison de la tristesse de la mélancolie par excellence. Le poète exprime des le début une souffrance, un mal être. La scène se place dans un lieu propice à la douleur le cadre est typiquement un décor triste.

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