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Commentaire composé Albatros

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Par   •  14 Juin 2019  •  Commentaire de texte  •  1 377 Mots (6 Pages)  •  1 264 Vues

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L.A      l'Albatros

Introduction :

        Appartenant à l'objet d'étude de l'écriture poétique à la quête de sens du 16e siècle à nos jours, le poème Albatros à sa place dans la section Spleen et Idéal publié en 1861 présent dans la seconde édition du recueil de poésie Les Fleurs du Mal comptabilisant 129 poèmes, paru en 1857 et écrit par Charles Baudelaire (1821-1867) poète français entre le Romantisme et le Parnasse s'inscrivant dans un courant de modernité qui a voulu exprimer à travers ce recueil un tiraillement, son tiraillement, entre l’idéal, son idéal et l'ennui : il s'agit d'un combat ininterrompu et infini de l'homme entre le bonheur et le malheur.

Ce poème est lié à un moment de la vie du poète : c’est lors du retour du voyage du poète de l’île Maurice qu’un incident s’est produit : des hommes d’équipages s’amusaient à torturer un albatros blessé, échoué sur le pont, et c’est alors que Baudelaire s’est interposé pour les séparer.

*lecture*

        Ainsi, quels sentiments se dégagent à l'égard de l'oiseau au travers du poème l'Albatros de Charles Baudelaire ?

        Si l'oiseau est montré comme un animal de noblesse pourtant déchu, il a pour le moins une valeur symbolique qui est identifiée à l'auteur.

Problématiques possibles 

  • Comment analysez-vous la comparaison du poète à un Albatros dans ce poème ?
  • Comment Baudelaire met-il en avant le génie du poète ?
  • Quels sentiments se dégagent à l’égard de l’oiseau au travers du poème l’Albatros de Charles Baudelaire ?
  • Quelle image ce poème donne-t-il du poète ?
  • Comment la dernière strophe amène-t-elle à la relecture du poème ?

I-La déchéance de l'oiseau

En effet dans sa déchéance, l’albatros présente :

  1. Supériorité morale et physique

Poème en alexandrins (citer) : montre grandeur de l’oiseau

ciel/terre : 2 univers mis en opposition mis en relation par la mer

CL mer : « hommes d'équipages » v1 « mers » v2 « navire » v4 « avirons » v8 « tempête » v14

description de l'Albatros par l'hypallage « vaste oiseaux des mers » v2 (importance de l'oiseau qui domine son milieu de vie ) « rois de l'azur »v6 « prince des nuées » v13 : soulignent la symbiose entre l'Albatros et son milieu de vie :

détachement par rapport au monde matériel :

supériorité liée au monde aérien et céleste assimilé à l'Idéal

Pour Baudelaire : monde terrestre voué à la folie éternelle et au mal tandis que les cieux représentent la rédemption

Allitération en « v » et « s » symbolique vol indolent, doux, glissement bateau

« souvent » v1 « vastes » v2 « suivent » v3 « navire » v4 « s’amuser » v2

« rois de l'azur » v6 « prince des nuées »  v13 : oiseau associé à un rang de noblesse

Cependant, l'oiseau est montré comme vulnérable. En effet, « Que ces rois de l'Azur, maladroits et honteux » v6 dichotomie après césure à l'hémistiche, ou bien les antithèses au vers 9 et 10 marquent alors le contraste entre la majesté de l'oiseau dans les airs et son aspect grotesque.

  1. Cruauté des marins, vulnérabilité

« souvent » adverbe de fréquence à caractère répétitif de la rencontre entre animal et marins : il perd de sa prestance, noblesse, au contact des « hommes d'équipage » v1

Enjambement v1 à 2 qui met l'accent sur le verbe prendre annonce déjà la cruauté des marins qui va suivre

2e strophe montre chute de l'oiseau : passage entre Ideal et Spleen :

        -« A peine …. que » fin de la grâce de l'oiseau rendu prisonnier

        -Oiseau détrôner : « ces rois de l'azur » v6 « déposés sur les planches » v5

Sur le sol les Albatros sont associés à des verbes passifs « laissent » v7 tandis que les marins à des verbes actifs « prennent » v2 : dominance des marins sur le plancher

« prennent » v.2  Albatros captifs des hommes

On retrouve ce même emprisonnement entre « Ce voyageur ailé » v9 qui représente la liberté de l’oiseau à « «Exilé sur le sol » v15 où il se retrouve alors condamné

« naguère si beau» v10 : nostalgie, chute de l'oiseau de son statut

« si » : superlatif montre le caractère idéalisé de l'oiseau

...

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