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Commentaire composé

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Par   •  7 Décembre 2018  •  Commentaire de texte  •  734 Mots (3 Pages)  •  1 003 Vues

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Rungette Noëmy                                                                                                 1ES M

Commentaire composé : Texte 4

        Jean-Christophe Rufin, un humaniste, médecin et diplomate du XXIème siècle a écrit le roman Rouge Brésil qui a reçu un prix Goncourt mais a également rédigé le roman Le collier rouge qui a été publié en  2014. L'auteur revient quelques années plus tard sur l'emprisonnement d'un soldat de la Première Guerre mondiale dans un contexte d'apès -guerre. Dans cet extrait du chapitre IX, Lantier, un juge militaire, s'entretient avec Morlac le prisonnier au sujet de sa condamnation. Nous verrons comment Rufin à travers le personnage de Morlac fait ressortir la guerre ? Dans un premier temps nous allons étudier la provocation de Morlac et dans un second temps nous allons nous intéresser au désenchantement de Lantier.

        Dans un premier temps, le prisonnier Morlac, suite aux paroles de Lantier rappelant des événements passés durant une cérémonie en hommage à la Nation qui a prit fin suite à la foule entame la discussion avec une question rhétorique : " Vous voulez que je signe ? " (l.14), étant sûr de son choix, pour lui cette question semble sans importance d'autant que le narrateur nous donne une information sur son paralanguage : "un sourire las" (l.14) qui montre son indifférence et l'ironie qu'il apporte à la situation. Cette affaire s'ensuit avec des phrases courtes et provocantes comme on peut le voir à la ligne 16, "Faites-moi fusiller, si vous voulez" de par ses phrases il affirme une fois de plus sa posture vis-à-vis du juge et sa détermination à ne pas faiblir. Morlac, parle de la guerre avec des mots fort comme "le dégoût de la guerre" (l.24), "cette boucherie" (l.25) et minimise l'importance de la réussite de la guerre : "prétendue victoire" (l.26) en rajoutant aussi que pour lui la seule victoire qui l'importe est "contre les capitalistes" (l.27) et "la guerre" (l.27).

        Dans un second temps, Lantier essaye de persuader le prisonnier et de suiciter des réactions de sa part en lui posant de nombreuses questions pour lui faire avouer qu'il ne croit pas en ce qu'il dit : "Savez-vous qu'un tel acte peu vous coûter ?" (l.15) ou encore "Pourquoi voulez-vous être condamné ?" (l.22). Il reste très calme face aux provocations de Morlac qui ne souhaite pas discuter avec lui mais seulement être envoyer "au bagne" (l.19). Avec la répétition "j'ai compris cela. Je l'ai compris" (l.20) le fait qu'il porte de l'intêret a l'affaire et qu'il ne veut pas le laisser en prison en cet période d'après guerre. S'en suit un changement de comportement de Lantier, de la ligne 28 à la fin du texte, qui devient beaucoup moins indulgent en vue des paroles de Morlac. Son changement de comportement fonctionne car le narrateur nous dit que "Morlac se troubl[e]" (l.31). Lantier ne prend pas la cause de Morlac au sérieux comme on peut le voir a la ligne 41 où le mot "cause" est mit entre guillemets. Le juge oppose aussi les paroles du prisonnier aux siennes en le contredisant de "C'est un début" (l.37) et "Non, c'est une fin" (l.38) en parlant des actes que fait Morlac pour défendre sa cause et lui faire comprendre que maintenant c'est terminer en insistant aussi avec la métaphore "Vous avez tiré votre seule cartouche" (l.41-42).

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