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Commentaire, comme un roman, Daniel Pennac

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Par   •  5 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  1 333 Mots (6 Pages)  •  4 807 Vues

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Controle de francais sur le livre

Comme un roman est un essai de Daniel Pennac paru en 1992 aux éditions Gallimard. Il y invite les lecteurs à une réflexion pédagogique sur la lecture. De plus, cet essai est paradoxalement un éloge et une désacralisation de la lecture. Le texte D est un extrait du chapitre 33 de ce livre, dans lequel, entre autres, Daniel Pennac se montre très critique envers l’enseignement inadapté au résultat recherché, soit essayer de susciter le goût de la lecture. Dans la deuxième partie du livre « Il faut lire », dans laquelle se trouve justement le chapitre 33, Pennac brise l’image d’instrument de torture de la lecture et en fait un objet de plaisir : Il essaye de comprendre aux lecteurs que la lecture est source de plaisir et non d’ennui. Avec plus de précision, cet extrait du chapitre 33 cherche à prouver l’existence du bonheur de lire. Ainsi un premier paragraphe sera consacré à la notion de fuite que la lecture transporte. Puis l’accent sera porté sur la résistance à la mort que peut traduire la lecture. Et enfin le dernier paragraphe, plus court, parlera de l’utilisation quotidienne de la lecture en tant que refuge.

Daniel Pennac élabore d’abord son premier paragraphe sur une opposition entre le devoir et le plaisir de la lecture. Il écrit ainsi une répétition des termes « Il faut lire » pour insister sur ce devoir de lecture qu’il oppose directement dans une question. L’opposition est d’autant plus accentuée que les idées contraires sont directement opposés dans la question et qu’elles sont mises en évidence par une mise en italique. Ainsi il propose aux lecteurs une nouvelle vision de l’enseignement, pour le moment mal adapté à la naissance du goût littéraire : « Et si au lieu d’exiger la lecture le professeur décidait soudain se partager son propre bonheur de lire ? ». Cette question propose une initiation au bonheur de la lecture au lieu d’une lecture imposée. Daniel Pennac le dit lui-même ensuite que « l’aveu de cette vérité [qui] va radicalement à l’encontre du dogme », soit la lecture exigée. Daniel Pennac rappelle pourtant que la plupart des lectures qui ont façonnés l’Homme n’ont « pas été faites pour, mais contre ». On distingue à nouveau l’opposition avec le rapprochement des idées opposées « pour » et « contre » qui sont de plus mise en italique pour produire une insistance sur les deux mots. Daniel Pennac explique ensuite la lecture selon le dogme. Avec le parallélisme « Comme on se retranche, comme on refuse, ou comme on s’oppose », Daniel Pennac appuie sur la conception fuyarde de la plupart des lectures. Cependant il y apporte une nuance en confrontant à nouveau ces deux idées contraires. Non content de les opposer simplement, il écrit deux parallélismes pour insister sur les deux concepts opposés : On voit donc le parallélisme avec la répétition du mot « si » qui insiste sur la fuite littéraire et l’oppose avec le parallélisme « des fuyards occupés à nous construire, des évadés en train de naître ». De plus ce second parallélisme se constitue aussi d’une opposition particulière : Daniel Pennac répète des synonymes « fuyards » et « évadés » qu’il nuance avec des mots comme « à nous construire » et « en train de naître » qui caractérisent une sorte de renaissance. Une fois sa nuance posée Daniel Pennac s’empresse de proposer un large choix d’exemple pour illustrer sa thèse. Il l’introduit par une question formé sur une répétition du mot résistance que résume sa démonstration précédente : « Un acte de résistance. De résistance à quoi ? ». Il fait à nouveau un parallélisme avec « toutes » dans « A toutes les contingences. Toutes ». Ces deux figures de styles permettent d’attirer l’attention du lecteur sur ce qui va suivre. Et ce qui suit est une énumération des différentes contingences, ce qui donne une impression de grandeur avec cette longue liste d’exemples. Enfin Daniel Pennac conclue et résume son raisonnement en disant qu’ « Une lecture bien menée sauve de tout, y compris de soi-même » et cela avec un certain plaisir.

Daniel Pennac arrange ensuite la suite de son œuvre sur une succession d’exemple-arguments qui illustrent une idée directrice avancée instantanément.

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