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Commentaire Tonino Benecquista

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Par   •  4 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  1 210 Mots (5 Pages)  •  407 Vues

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Sujet 1 :

Tonino Benecquista est un écrivain du XXIème siècle. Il est l’auteur du roman Toutes les histoires d’amour ont été racontées, sauf une, qui est un texte relativement récent puisque celui-ci est paru en 2020. On ne peut donc pas encore dire si ce texte a connu un franc succès du fait de sa date de parution. Le texte présenté est l’incipit du roman de Tonino Benacquista. Dans cet extrait, le narrateur nous raconte sa rencontre entre lui et le second personnage du texte, Léo.

Nous nous demanderons comment l’auteur nous décrit le personnage de Léo et si cette description est méliorative ou péjorative. Après avoir étudié le point de vu péjoratif de l’auteur, nous aborderons son point de vu mélioratif qui s’avère être le lien entre les deux hommes.

        En effet, à la première lecture du texte, ce dernier n’est peut être pas très fluide à la lecture du fait de l’emploi de mots complexes. Tout au long du texte, l’auteur emploi des termes spécifiques comme « indolent »(l.3), « disert »(l.5), « gourbi »(l.17). C’est d’ailleurs grâce à ses emplois d’un lexique complexe et varié que l’auteur arrive à « dénigrer » en quelque sorte son ami Léo. Dès le début de l’extrait, nous apprenons que Léo est mort. Toutefois, le narrateur ne se gêne pas de critiquer le défunt. En effet, durant tout le texte, on peut retrouver un champ lexical en rapport avec ce dénigrement éprouvé par l’auteur. On peut alors relever :

« rêveur »(l.5), « peu disert »(l.5), « sans-opinion »(l.5). Cette énumération ternaire vise à décrédibiliser Léo en le faisant passé pour une personne non instruite, rêveuse et qui s’exprime mal. Mais ce champ lexical ne se limite pas à cela, on relève également les mots ou groupes de mots suivants : « indolent »(l.3), « dépourvu d’ambition »(l.4), « sourire de taiseux »(l.14-15) et « carence intellectuelle »(l.15). Tout ce champ lexical dépeint de la volonté du narrateur à soumettre Léo, à le rabaisser plus bas que lui. Cette idée se poursuit et est relativement explicite à la ligne 15 : « Pensant que son sourire taiseux cache quelque carence intellectuelle, j’évite toute référence trop pointue, toute analyse trop poussée afin de ne pas le larguer en cours de route, comme l’idiot condescendant que je suis. » On peut alors observer une antithèse avec les mots « idiot » et « condescendant ». De plus le narrateur joue à se comparer avec ce Léo comme par exemple quand il dit que Léo est « peu disert ». Cela signifie que Léo ne s’exprime pas avec beaucoup d’élégance. Paradoxalement, lui emploi un vocabulaire très soutenu (et donc s’exprime de façon élégante) faisant ainsi contradiction à ce Léo. Concernant Léo, Benacquista emploi une allégorie en personnifiant une idée abstraite quand il dit « regagner sa planète » (l.1). De plus, Léo est représenté dans l’extrait comme sans sentiments comme le montre le champ lexical associé : « comme un être indolent »(l.3) : notons ici la comparaison faite à une personne sans aucune passion, « dépourvu d’ambition »(l.4) et également los de la rencontre avec Angélique aux ligne 17 et 18 où on nous précise «  tous deux se gardent bien de montrer le moindre signe d’affection devant témoins. ». L’auteur se compare une nouvelle fois à Léo lorsqu’il lui demande ce qu’il fait dans la vie. A la réponse de Léo, le narrateur est étonné et dit :  « il n’ajoute rien ni le prétexte là un job d’appoint en attendant une carrière éblouissante – À l’inverse de nos autres, une poignée d’étudiant, prochains maîtres du monde ». Benacquista emploi ici une nouvelle fois une antithèse pour comparer les deux hommes. Il se met alors une nouvelle fois, mais cette fois-ci lui et son groupe, au-dessus des autres et démontre sa surprise et son dénigrement lors de l’annonce de Léo. Enfin pour finir cette série d’attributs péjoratifs à l’encontre de Léo, on peut ajouter une hyperbole, symbole du rabaissement répétitif de Léo. On observe cette hyperbole à la ligne 17 : « son gourbi de la rue de Turenne »,un « gourbi » étant un habitat rudimentaire. Malgré cela, Léo possède un appartement probablement à Paris mais le narrateur en profite encore pour le dénigrer. Par ailleurs, celui-ci ne mentionne pas où il vit et dans quelles conditions.

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