Commentaire Rhinocéros de Eugène Ionesco
Commentaire d'oeuvre : Commentaire Rhinocéros de Eugène Ionesco. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jaipasdepseudooo • 18 Mai 2020 • Commentaire d'oeuvre • 595 Mots (3 Pages) • 487 Vues
Commentaire_Rhinocéros de Eugène Ionesco
« Peut-on savoir où s'arrête le normal, où commence l'anormal ? Vous pouvez définir ces notions, vous, normalité, anormalité ? Philosophiquement et médicalement, personne n'a pu résoudre le problème. » à écrit Eugène Ionesco dans Rhinocéros en 1959. Ce dramaturge roumano-français est un représentant majeur du théâtre de l’absurde en France il écrit de nombreuses œuvres dont rhinocéros qui est une pièce de théâtre en prose du XXe siècle, elle raconte une épidémie imaginaire de « rhinocérite », maladie qui transforme les gens en rhinocéros. Cette extrait est l’excipit de cette œuvre, c’est un monologue de Béranger, le seul humains restant sur terre. Nous nous demanderons alors en quoi cet extrait est un monologue délibératif c’est à dire en quoi est-ce un conflit intérieur qui amène à une décision. Nous étudierons alors la crise identitaire de notre personnage.
Nous observons un questionnement d’identité de la part de Béranger, il doit choisir son camp, il doute beaucoup de son humanité. Veut-il devenir rhinocéros ou rester humain ? Ces doutes s’expriment dans un registre tragique. Seul face aux rhinocéros, Béranger regrette son statut humain.
D’abord, on constate de nombreuses phrases exclamatives et interjection comme « J’ai eu tort ! Oh ! », « Je n’est pas de corne, hélas ! » ou « Trop tard maintenant ! » qui traduisent la panique et l’angoisse de Béranger mais également son impuissance fasse à la situation. Sa pensée est chaotique et confuse, il a du mal à s’exprimer, on observe des répétition comme « c’est moi, c’est moi » ou « je ne suis pas beau, je ne suis pas beau ».
Ensuite, à ses yeux, son corps change totalement. On retrouve donc le champ lexical du corps humains : « front », « peau », « main », « corps », « poilu ». Il se dévalorise, et le faites que les rhinocéros considérés avant comme des monstres sont majoritaire, l’humanité devient à son tour monstrueuse. Ainsi Béranger oppose son apparence à celle des rhinocéros par plusieurs aspect. Il se sent « trop blanc » par rapport à leur « magnifique couleur vert sombre », il trouve son « front plat » avec des « traits tombants », il aimerait avoir des « cornes », il veut être « sans poils » et avoir une voix avec un « certain charme ». La beauté est inversé. Il tente même de les imité on le voit dans ses paroles « Ahh, ahh, brr ! Non ça n’est pas ça ! » ou bien « Je n’arrive pas à barrir. Je hurle seulement ».
Enfin la scénographie écrite dans les didascalie, permet à Béranger d’interagir avec les objets qui l’entour comme des « tableaux », le « miroir » ou bien des « tête de rhinocéros ». Ces objets renvoie à une notion d’identité. On voit que Béranger après avoir contemplé les tableaux qui « représente un vieillard, une grosse femme [et] un autre homme », les « jettes par terre avec fureur » ou en se regardant dans le miroir « il tourne le dos à la glace ». Ces gestes révèle un refus de l’humanité. Alors que « les têtes de rhinocéros […] sont devenus très belles ». Pourtant à la fin il affirme sont identité et son humanité en utilisant le
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