Commentaire Henri Michaux, Intervention.

    Cette extrait du recueil de poème Mes Propriétés de Henri Michaux a été écrit en 1930 se nomme Intervention. Henri Michaux refusait catégoriquement de faire partie de quelques groupes que ce soit. Cependant, beaucoup classe l'ensemble de ses œuvres dans le courant surréaliste. Mes Propriété se rassemble dans le livre La Nuit remue. Cette extrait, est un poème en prose, il raconte l'aventure du poète, Henri Michaux, qui lors de son séjour à Houfleur s’ennuie et décide donc d'introduire dans cette petite ville paisible de nombreux élément perturbateur. En quoi le mélange de l'imaginaire et du réel révèle les intentions du poète? Quels sont les sous-entendue de l'auteur par ses images ? Nous verrons dans un premier temps, que le poème donne une impression de rêve dans la réalité. Puis dans un second temps, que l'implication de l'imagination du poète fait ressortir ses intentions. Et enfin, les différentes images présentes dans le poèmes et leur explication.

  D'abord, le lecteur a une impression de rêve dans la réalité. En effet, le poème Intention est un rêve. Ainsi, la situation dans laquelle se projette Henri Michaux sort d'ailleurs, elle n'est par ordinaire. Elle est au contraire extra-ordinaire. Les situations sont imprégnées de cette atmosphère étrange et imprévisible qu'on rencontre presque souvent dans les rêves (« de la Grande-Place, et résolument s'avançait sur la mer sans s'inquiéter de la lourdeur du matériel »). Le poète à la volonté de transformer la réalité, qui pour lui est ordinaire, grâce à son imagination . Il refuse la réalité quotidienne et se libère de l'ennuie par le langage : « je m'y ennuyais. Alors résolument, j'y mis du chameau. » Pour lui, le langage a une fonction libératrice, et lui permet de pouvoir changer sa réalité, sa vision du monde.

      Pourtant, on observe dans cette impression de rêve une présence marqué du réel. Ce n'est pas parce qu'il y a l'utilisation de l'imaginaire, que cette poésie en prose est un récit de rêve. En effet, le poète, Henri Michaux, présente dans son poème les situations irréel comme s'il les avaient vécues ce qui donne au lecteur une impression de fait réel. Pour cela il utilise des noms de ville qui existe ou des situations réel : « J'étais donc à Honfleur » / « en cette petite ville de pêcheurs de crevettes et de moules. » Les marques de réalités permettent, dans un sens, de produire une sensation d’authenticité des événements chez le lecteur (« le samedi sur la place du Marché »). Les lieux réel, les situations banal comme la « Place du marché » rendent les situation vraisemblable et va même, jusqu'à mettre le doute chez le lecteur sur les situations irréels.

      Ensuite, le poète s'implique dans son poème se qui permet de voir ces intentions. En effet, Michaux s'implique par l'intermédiaire de son imagination dans son poème, Intervention. Le poète a la volonté de s'abstraire de la réalité, de la détourner en quelque sorte, pour y introduire par la suite les éléments de sa propre imagination. Il utilise notamment pour cela de nombreux verbes de description des actions qui insistent sur le fait que se soi lui qui est mis en scène les situations: « Je les introduisis » / « je la mis en exécution » / « J'avais lancé également un train de voyageur ». Il introduit ainsi des chameaux pour s'amuser, voir les dégâts que vont produire ceux-ci dans cette ville calme : « j'y mis du chameaux. Cela ne paraît pas fort indiqué. N'importe, c'était mon idée. » / « L'encombrement devint indescriptible ».

...